Chapitre 1.XI : Epilogue [PV]



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 Chapitre 1.XI : Epilogue [PV]

STAR WARS - RISE OF THE FORCE
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Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   

Chapitre 1.XI
Premier Post

"Je ne suis pas quelqu'un de méchant. Je n'ai jamais été méchant avec qui que ce soit dans ma vie. En revanche, à genoux devant le corps de mes frères et sœurs on, aurait pu se demander si je n'étais pas tout simplement en train de sombrer vers un autre côté de la force... Un côté interdit. Je n'ai jamais eu de vie de famille basique. Raconter sa journée au coin du feu, le fils grimpant sur les genoux du père pour lui raconter ses exploits de guerre... Le bien triomphant du mal."

C'est par là que j'ai commencé à vous raconter mon histoire. L'histoire de ce grand homme aux cheveux noirs, avançant dans les cendres de sa vie, dans le sang de ses ennemis et dans les débris de n'importe quel mur. C'est vrai. Je ne suis pas quelqu'un de méchant et je n'ai jamais voulu l'être avec qui que ce soit. Je voulais une vie tranquille après la guerre auprès de mes frères et soeur d'armes, auprès de mon père, de Nadasha, de Ash qui sait ? Je n'ai jamais voulu posséder des sabres lasers pour découper mes ennemis, un à un sans aucun regret. Je n'ai jamais voulu tout ça... J'ai toujours pensé que la vie était un cadeau pour tout le monde, même pour moi. Je regarde ma vie aujourd'hui, et celle que j'avais à cette époque. Je venais de terminer une mission pour l'ordre Jedi, la première et peut être la dernière, pensais-je la tête véritablement dans les nuages. J'approchais de Naboo... Je n'avais pas envie de rentrer maintenant malgré les foudres de Ronas.

Je posais ma main sur l'épaule de Jayden avant de le remercier, d'un simple geste de la tête. Je posais par la suite un pied sur le sol de Naboo... Je voulais y vivre pendant un temps avec mon père et Nadasha pour recommencer une vie d'après-guerre... C'était aussi ici qu'ils habitaient à présent. Je regardais alors le vaisseau de mon collègue s'envoler, me laissant donc tout seul face à moi. Je portais une tenue de militaire de l'alliance et je portais dans mon sac à dos la tenue de Jedi ainsi que le masque qui signifiait que j'étais à l'Ordre Jedi plus que jamais. Je serrais les dents, me remémorant les mots de Ronas dans l'Égide... Il avait sans doute raison sur toute la ligne, mais je me sentais trop inutile pour retourner sur cet énorme vaisseau directement. J'entendais alors au loin des cris d'enfants... Ils s'amusaient. Je voyais les mères, les pères, sans doute les soeurs et les frères le sourire aux lèvres... Tous semblaient tellement en paix et c'est exactement ça que je voulais... La paix. Je réajustais mon sac pour me mettre en route.

J'esquivais deux gosses qui passèrent près de moi en me retournant pour les regarder. Je percutais alors une dame en faisant tomber ce qui semblait être ses courses pour son marché du matin. Je l'aidais alors a tout ramasser, m'excusant... Elle fit de même avant de disparaitre dans la foule. Je me sentais bien, sans pression. J'esquissais à mon tour un petit sourire avant de le laisser s'échapper me rappelant encore une fois de Loraca et de cet autre Sith... J'appuyais alors sur ma taille pour me rendre compte que mes sabres étaient dans mon sac. Je me frottais les yeux, me criant presque dans la tête que j'étais là en tant qu'homme, qu'humain et citoyen. Des jeunes filles me souriaient... C'était sans doute l'uniforme, je leur faisais un signe de la main avant qu'elles filent. Cette vie... c'était censé être la mienne, n'est-ce pas ? Je me dirigeais vers l'hôtel le plus proche pour enfin me reposer sur un lit même si on était que le matin et que le soleil brillait au-dessus des arbres.

Je me demandais alors dans un bref instant, la tête dans un oreiller vraiment confortable si rejoindre la Force, ce n'était pas un petit peu se retrouver dans ce genre d'endroit... Totalement paisible, étant simplement le reflet de la bonté, que l'amour, que le rayonnement des êtres vivants ? Je soupirais, passant mes mains dans mes cheveux et commençant à me déshabiller pour rejoindre la salle de bain... J'observais alors mes plaies, mes bleus, mes écorchures, mes faiblesses... J'étais amoché et mes tatouages sur le torse, le dos ne me rendait guère honneur. Je regardais mon bras gauche, les veines gonflées... C'était l'heure. Je passais ma main dans mon sac, sortant mon aiguille pour me planter délicatement celle-ci dans une veine, la faisant dégonfler petit à petit. Ma vue devenait trouble et je n'eus simplement que le temps de m'asseoir dans la douche, allumant l'eau pour me nettoyer faiblement.




Je me redressais après quelques minutes sous l'eau à méditer comme me l'avait appris Luke... Je repensais à lui... Était-il en vie ? Je voulais y croire, car il était comme une sorte d'élu. Sans lui, je n'étais rien et face aux Siths, personne ne pouvaient rivaliser... Je fermais les yeux, imaginant des trucs comme des ondes positives l'atteindre où qu'il soit... Je voulais l'aider. Je voulais absolument l'aider. Je voulais le voir, devant, me remontant le moral avec de sages paroles. Je passais mes cheveux en arrière, me hissant du mieux possible hors de la douche. Je me sentais vraiment faible, mais ce n'était pas grave. C'était même bien. Sans doute, un signe que je devais prendre du bon temps... Reika n'avait plus besoin de moi à présent, plus personne n'auraient besoin de moi... L'ordre était sauvé, j'avais fait ce qu'Ash voulait. Kilian avait repris ses esprits et serait un meilleur chef que moi... Et puis après tout, trois padawans, je pouvais bien lui laisser cette tâche.

Je repensais à la petite blonde de notre groupe. Attachée ? Sérieusement ? Je n'avais même pas essayé de comprendre ce qui était passé par la tête de Kilian ce jour-là... Pourquoi ? Nous avait-elle trahi ? Je secouais la tête de gauche à droite pour finalement me rhabiller tranquillement, tentant de ne pas me faire mal. J'ouvrais mon comlink m'apercevant que j'avais eu un message de cette gamine. Ne pas la recontacter, car elle ne risque pas de me répondre... Je ne m'en étais même pas aperçu avec ce que j'avais vécu sur Yavin IV et Atenna... Je soupirais alors, complètement culpabilisé... Si seulement j'avais fait suivre l'info, les choses seraient peut-être différente ? Mon comlink vibrait une autre fois. C'était Ray. Il avait enfin retrouvé les plans dans mon appartement à Coruscant... Il fallait que je le recontacte et j'ai essayé, mais... Je n'étais pas en état. Qui pouvait penser que je le serais de nouveau ? Je posais mon comlink sur ma table de chevet, mettant mon sac sous mon lit au cas où et je sortais simplement de ma chambre.

J'attrapais alors une canne en toute discrétion en passant dans le hall car personne ne regardait... Je savais où aller aujourd'hui... Je marchais, aidé de la canne d'un inconnu vers le grand cimetière de Naboo dans un petit chemin fait de verdure et d'anciennes pierres. Tout était magnifique et j'avais une vue sur une grand parc où les gens passaient régulièrement... Nadasha et mon père avaient une magnifique vue en plus de toujours être dans la vie active. Je ne souriais pas, personne ne souriaient dans ce cimetière comme d'habitude, je suppose. Je croisais des vielles personnes, des enfants les larmes aux yeux... Je continuais alors de boiter, ramassant des pierres au passage pour faire en sorte d'occuper mes mains jusqu'à arriver à un coin légèrement isolé... Tout était comme dans mes souvenirs. Je touchais alors ma taille, sentant quelque chose couler... C'était du sang ? J'avais dû ouvrir une nouvelle fois, ma plaie et une idée assez conne me traversait l'esprit. Peut-être que si j'aimais tant cet endroit, il fallait que j'y reste... La seule façon d'y rester était peut-être... d'y rester. Je tombais à genoux, ma canne à plusieurs mètres pour regarder la tomber de Nadasha Clarke et de Edward Ran. C'était peut-être ma place. J'étais fatigué et tout le monde était en sécurité... Je restais là.

"Nadasha. Je suis fatigué de combattre. Je crois que j'ai terminé mon boulot depuis trop longtemps peut-être ? Je suis un peu plus vieux, mais pas trop, je suis un peu plus fort, mais pas trop, je suis un peu trop moi, mais pas trop. Nadasha. C'est vraiment trop dur de porter ses sabres, tu sais ? C'est vraiment trop dur de devoir me lever le matin, sans toi, sans mon père... Je crois que je suis vraiment trop fatigué à présent. J'ai protégé cette fille, tu sais. Reika... On a eu un très mauvais coup sur Yavin IV et... les autres disent que Luke est mort. C'est peut-être vrai... La gamine est en sûreté et elle a même un petit copain. Est-ce que je peux me reposer Nadasha ? Je veux me reposer avec toi, près de toi. Je veux t'embrasser à nouveau, je veux encore me prendre tes cheveux dans la gueule pendant que tu dors... Et je..."

Je renifle, les larmes sont là.

"Je veux te retrouver, car je suis fatigué de combattre Nadasha..."


Je laisse ma canne tomber, je laisse peut-être une larme ou deux passer avant de poser mes mains dans l'herbe fraiche... Je ne suis plus rien à présent... Plus rien. C'était même sans doute la dernière chose que je vous écris. Qui sait. Mon épilogue est peut-être déjà là.
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Välestia Hangana
Välestia Hangana
Résistance

Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] 597971main2 Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] 627267blaster3 Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] 778958pilotage1 Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] 763342vitesse1 Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] 234330diplomatie1 Age : 28 ans
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❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]

L’Univers est vaste, et nous si petits. Comment définir ou trouver sa place quand nous ne sommes qu’un grain de sable parmi des milliards de milliards de milliards d’autres… Comment se dire que ce que nous faisons à notre échelle va permettre de réellement changer les choses pour tout un chacun. Comment se dire que tout n’est pas vain, que l’on ne fait pas que frapper dans le vide, les yeux bandés. Comment se dire si une vie a plus d’importance qu’une autre. Allongée sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond, les mains croisée placées derrière ma tête je laissais mes pensées divaguer sur les paroles de ma mère. Chaque petit grain de sable est important, individuellement il n’est qu’un grain de sable sans grande valeur, mais ajouté aux autres ils forment une puissante coalition dont la tempête peut tout vaincre. C’est ainsi qu’elle m’avait expliqué la raison de pourquoi elle avait rejoint la résistance plus jeune.  Je n’avais longtemps été qu’un grain de sable porté par les vents, m’égarant chaque jour un peu plus du chemin qui devait être le miens. Cinq ans. Cinq années prostrée chez moi sur Corellia, cinq années où je n’entrais en contact avec personne, vivant recluse, pas à même a tenir une conversation, d’ouvrir les volets, de remercier B4 lorsqu’il m’apportait une boisson chaude au coin du feu. J’ai vécu ces cinq années comme si j’étais restée bloquée dans le temps,  trainant un boulet de plusieurs tonnes accroché à ma jambe.  Je me laissais vivre, ou plutôt je me laissais mourir, je n’étais plus qu’une coquille vide attendant que le temps passe, que le chagrin et la colère qui la rongent m’emporte.  Et puis il y a eu cette nuit. Ce rêve si étrange qui me laisse encore aujourd’hui pleine d’incertitudes. Je peux encore le revoir très clairement dans ma tête. Je me trouvais dans la prairie juste à côté de la maison, tout semblait flou et bien trop exposé à une lumière qui ne me paraissait pas naturelle.  Cependant je me sentais bien, confiance, heureuse, comme ça faisait bien trop longtemps, je sentais une douce chaleur m’envelopper, rassurante, quand alors deux silhouettes s’avancèrent vers moi, d’abord floues et indéfinissables, puis de plus en plus nettes, de plus en plus proches. Mes parents, tous les deux, s’avançaient vers moi. Je commençais à avoir les larmes qui me montaient aux yeux et mon cœur qui se serrait,  ma mère posa sa main sur ma joue, d’une douceur incroyable, son sourire et son regard était bienveillant, tout comme celui de mon père à ses côtés. Ils ne me parlaient pas mais pourtant je semblais percevoir leurs voix dans mon esprit. Ils me disaient de sécher mes pleurs, de panser mes blessures, de me relever,  d’aller de l’avant, qu’ils ne voulaient pas être morts en vain, que leur disparition se devait d’avoir un sens. Ils voulaient que je reprenne le flambeau, que ma place était au sein de la résistance, qu’en simple petit grain de simple je ne pouvais que stagner, qu’il fallait que je rejoigne la tempête.  Ils me disaient que j’avais quitté ma place depuis bien trop longtemps et qu’il était temps que je la reprenne. Ma mère se tourna alors vers mon père, qui lui fuit un signe de tête, puis elle se retourna vers moi avec un regard des plus sérieux.  « Retrouve ton véritable père ma fille et... que la Force soit avec toi ! ». Puis tout s’évanouis en un quart de secondes, me laissant en sueurs et le cœur battant. C’était décidé, je rentrai sur D’Qar.

Cela fait donc un peu plus de six mois maintenant que je suis revenue au sein de la résistance, une des toutes premières à les avoir rejoints de nouveau. Les mois sont passés à une vitesse folle, beaucoup de choses avaient changé, on avait tous l’impression que quelque chose planait au-dessus de nous tel un vautour mais nul ne savait ce que c’était ni quand cela allait se déclencher. J’avais changé aussi, ces cinq années m’ont laissé quelques restes qui, je pense, ne s’effaceront pas. Ma peur irraisonnée de reprendre le pilotage, la carapace que je me forge jour après jour malgré le fait que certains arrivent encore à passer au travers. Pas beaucoup, mais assez pour me dire qu’il fallait encore que je travaille là-dessus et que j’arrête de me laisser submerger par mes émotions, me laisser dominer par elles. Je secouais doucement la tête et m’assis au bord du lit. Je savais que pas mal de mes anciens amis étaient revenus sur D’Qar également, pour certains ils venaient tout juste d’arriver poussés par la curiosité, pour d’autres ce sont les évènements qui les ont poussés à revenir. Je repensais à eux, à tous. Un sourire aux lèvres mes souvenirs s’arrêtèrent sur une personne en particulier que je n’avais pas revus depuis plusieurs années, bien avant mon départ précipité pour Corellia, Jerick Ran, je ne suis même pas sûr qu’il soit au courant pour mes parents. Que devenait-il où était-il ? Lui et sa compagne avaient été des amis très proches de mes parents, je me souviens que plus jeune je voulais absolument lui ressembler, ses aptitudes au combat et le respect qu’il imposait juste de par sa présence me fascinait en tout point. Je saisi mon comlink et farfouilla dans mon répertoire. Son nom était toujours là. Le cœur battant, pleins d’espoir, je tentait d’entrer en communication avec lui. Echec cuisant. Je fronçais les sourcils, non pas son genre. En trifouillant un peu plus je réussi à trouver sa localisation, ou du moins approximativement. Naboo. Un sourire triste se dessina sur mes lèvres, c’est ici que Nadasha et son père furent enterrés. Peut-être devrais-je le laisser seul, surement a-t-il besoin de se retrouver lui-même. Non. Je me souviens que mes parents l’avaient soutenus dans cette lourde épreuve, je le rappelle avoir tenté moi aussi de l’aider et avoir réussi à lui tirer quelques sourire dans cette période sombre de sa vie. S’il se retrouvait encore là-bas c’est qu’il avait surement besoin d’une aide, de quelqu’un pour l’aider à faire un pas devant l’autre, de redresser la tête, de l’aider à avancer et de redevenir l’homme qu’il était, celui qui me faisait briller les yeux et me donnait de l’espoir. Je me précipitais vers mes tiroirs, en renversant l’intégralité sur le sol. J’étalais tout, au milieu des babioles une photo. Nous cinq. Mon père, ma mère, Jerick et Nadasha avec moi entre eux. Je posais des yeux tendres sur cette photo avant de la mettre précieusement dans mon sac à dos et de me jeter vers la sortie. Une voix s’éleva alors.

« Mademoiselle Hangana mais quel est tout ce bazar ? Où allez-vous de la sorte ? »

« Oh pardon B4 mais là j’ai une mission urgente à régler ! »

« La générale vous envoie quelque part ? »

« Non, rien à voir avec la résistance cette fois, je vais voir un ami qui a besoin de mon aide. »

Avant même que le droïde ne puisse me répondre je m’engouffrais dans les couloirs de la base jusqu’à aller à l’astroport. Je pris la première navette pour Naboo qui se présenta à moi. Assise, la tête contre le hublot, mon sac à mes genoux dont je cramponnais fermement les lanières, j’observais l’extérieur le cœur battant à l’idée de retrouvé celui que je considérais comme étant de ma famille. Un peu comme un oncle. Le vaisseau atterrit et je posais enfin les pieds sur le sol de la planète. Je replaçais correctement mon sac sur mon dos et parti, la photo à la main à travers les rues pour retrouver le jedi.  Plus le temps passait plus je désespérais, pourtant son comlink me disait bien qu’il se trouvait ici… Mais où. Perdant peu à peu espoir un homme cependant m’indiqua qu’il l’avait vu entrer dans un hôtel non loin de là. Je retrouvais le sourire et me dépêcha de m’y rendre. Après avoir insisté auprès du réceptionniste il me permit de monter dans la chambre de Jerick, j’étais impatiente de pouvoir enfin le revoir. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et lorsque j’abaissais la poignée de la porte je retins mon souffle. Pourtant, il n’y avait personne à l’intérieur. Elle était vide. Quelques effets personnels dont le comlink mais aucunes traces de lui ici. Je pris son appareil et rebroussa chemin. Je descendis les marches quatre à quatre, s’il n’était pas ici alors il y avait bien un endroit où il pouvait être. Je me demande même pourquoi je n’y ai pas songé plus tôt. Je courru aussi vite que je le pouvais devant la mine stupéfaite des habitants qui croisaient ma route. Cette fois j’y étais c’était sûr. Je m’arrêtais devant le grand portail du cimetière tachant de reprendre mon souffle. Je m’avançais prudemment à travers les allées, scrutant chaque stelle pour être sûre de ne pas le louper. Soudain je me stoppais nette, un sourire en coin de lèvre qui ne tarda pas à disparaitre cependant. Il était là. A genoux, les mains tendues devant lui dans l’herbes. J’avançais vers lui le cœur serré. Je l’entendis alors sa dernière phrase qui me serra la gorge. Je me tenais dans son dos, d’abord hésitante, je finis par poser ma main sur son épaule et par m’accroupir à ses côtés.

« Bonjour Jerick… »

Je posais mon regard amplis de tendresse sur lui. Uniquement de la tendresse, aucune pitié ou aucune gêne, j’étais passé par la moi aussi, je comprenais que trop bien ce qu’il pouvait ressentir et je me suis même posé la question moi aussi, si ça valait la peine de continuer.  Je lui fis un timide sourire lui tendant son comlink.

« Tu te fais difficile à trouver tu sais… J’en ai passé du temps à courir pour toi. »

Je me relevais lentement l’invitant à en faire de même, me retenant férocement de ne pas me jeter dans ses bras. Il m’avait manqué, le savoir en vie me soulageait énormément.

« Tu sais… Après ce qu’il s’est passé sur Yavin IV j’avais peur que tu… enfin que tu ne sois plus… Enfin bref… Je suis vraiment heureuse de voir que tu es en vie. »

Je ne lui avais pas dit que j’étais heureuse de voir qu’il allait bien, parce que visiblement, il n’allait pas bien. Je le regardai les yeux brillants, prête à verser quelques larmes. Mon cœur battait si vite, je ne pouvais plus me retenir plus longtemps alors je me jetais dans ses bras.

« Si tu savais comme tu m’as manqué Jerick… »

Je restais contre lui, le serrant d’aussi fort que je le puisse, la tête contre son torse. Il l'ignorait encore mais il était à présent le seul vestige de ce que je considérais comme ma famille. Le seul pilier qui me maintenait debout et que j’allais aussi aider à remonter la pente.

« Pourquoi es-tu revenu ici ? »
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Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   

Second Post

On peut pas tout avoir dans la vie. Le beurre, l'argent du beurre. Aller à la guerre et en resortir totalement indemne. Je suis rentré dans cette guerre avec mon père et Nadasha. J'en suis sortis seul, avec une barbe mal fichue et un tas de cauchemars accompagnant mes nuits encore et encore... Je touchais mon pansement. La plaie était simplement ouverte et je devais la refermer, seulement je n'en avais pas envie. Je lâchais alors ma blessure sur le ventre pour me frotter les yeux... J'étais fatigué. J'avais besoin de dormir et c'est sans doute ce que je devrais faire à présent. Me relever, dormir longtemps, peut être à jamais ? J'allais pour me redresser mais une voix se fit entendre près de moi. Cette voix... Elle était familière. J'écarquillais les yeux pleins de larmes

« Bonjour Jerick… »

C'était Välestia. C'était une jeune femme à présent même si je la considérais plutôt comme une gamine à l'époque. J'ai connu ses parents. Ils étaient fort et avaient prit soin de moi avant de retourner à la vie civil, après la chute de l'Empire. Nadasha était morte, je devais l'enterrer et ils avaient été là. Je me rappelle encore cette étreinte que j'avais reçu de la pars de sa mère quand le ciel était gris, que la pluie s'abattait sur nous devant la tombe ouverte de Nadasha. Je regardais cette main, semblable à celle de sa mère triste et peut être joyeux à la fois ? Je ne comprenais plus très bien les expressions des visages. Certains parraissais si hypocrite... Mais j'étais dans un havre de paix, je pouvais me reposer même sur les gens. C'était mon tour. Je la regardais, aussi pétillante qu'autre fois... Elle voulait elle aussi combattre et Nadasha était vraiment amusée de voir cette petite vouloir me ressembler. Je ne lui avais jamais dis tout ça, car je pensais la mettre dans l'embarras.

Je semblais lui avoir manqué...? Mais pourquoi ? Au final on avait connu que la guerre, la souffrance et la peine. C'était notre seul lien. Je n'avais pas poursuivis cette relation ni avec elle, ni avec ses parents après la guerre car je ne voulais que la paix... Je pensais la trouver chez les Jedis mais je n'y ai trouvé qu'un autre moyen de provoquer la guerre, la destruction et non ce que je voulais depuis le début. Je regardais alors ce petit bout de femme, qui avait plutôt bien continué sa vie. J'attrapais mon comlink avant de le regarder plus attentivement.. Je l'avais oublié dans ma chambre, elle était sans doute rentrée. Avec tout ce bordel...? Je ne pouvais qu'être gêné de tout ça. Elle semblait en effet avoir eu du mal a me retrouver mais c'était voulu. En revanche, si elle m'avait trouvé, un Jedi le ferrait en moins de deux et je ne voulais pas que Reika me cherche. Elle était maintenant en sécurité sur l'Égide et c'était tant mieux.

« Pourquoi es-tu revenu ici ? »

Après quelques échanges avec autant d'émotions qu'un être humain peut supporter, elle se jeta sur moi, la tête contre mon torse et son étreinte s'appuyant sur ma blessure. Je ne disais rien, supportant largement la douleur pendant qu'elle me demandait ce que je faisais là... La réponse était vraiment simple a donner...

"Je... euh... je venais me receuillir. En ce moment j'en ai besoin. Nadasha me manque."

Simple, distant. J'étais comme avant. Peut-être en plus faible ? Je la détache tout doucement de moi, ne voulant pas la tacher avec mon sang. Je la regardais, un petit sourire vint s'ajouter à toute cette symphonie d'émotion. Mon cœur battait un peu plus fort, j'étais heureux de la retrouver. Je passais ma main sur sa tête pour la tapoter avant de rattraper ma canne avec la force pour me tenir bien. Elle savait que j'étais un Jedi, pas besoin de me cacher, surtout avec ce cimetière bien trop occupé avec les morts des un et des autres.

"Moi ce qui m'intéresse beaucoup, c'est de savoir comment une gamine a pu faire pour retrouver un vieux singe comme moi sur une planète où il n'y a aucune histoire. Je suis désolé d'ailleurs... J'aurais dû donner plus de nouvelles..."

J'enlevais ma main de sa tête, me retournant, face à la tombe de ma fiancée pour continuer d'alimenter la discussion.

"Je ne voulais pas vous inquiéter toi et tes parents, car je suppose que tu es là pour savoir si je suis en vie. Je le suis... Plus ou moins. C'est vrai que Yavin IV a été assez compliqué à gérer et j'ai dû me cacher sur Coruscant un petit moment. Je ne sais pas vraiment qui a fait ça, mais... mon maître est mort suite à cet attentat..."

Je tournais la tête vers elle, un air triste venant s'emparer de moi, de mon corps... Je tremblais, mais c'était sans doute la perte de sang.

"Les autres Jedis pensent qu'il a rejoint la Force comme mon père. Je pense que c'est faux. Il doit être en vie, toujours en train de respirer, peut être en train de lutter ? J'en sais rien..."

Je retournais auprès d'elle, posant ma main sur son épaule, le sourire m'était revenu, étrange. Je l'observais de bas en haut avant de reprendre avec une voix tout aussi douce.

"Hey, mais c'est que tu as enfin grandi et que tu ressembles à une vraie personne maintenant..."

Je rigolais, me foutant complètement d'elle, car elle semblait avoir besoin de rire elle aussi.

"Sérieusement, c'est bon de te revoir Väl... Tu m'as vraiment manqué toi aussi. Il m'est arrivé tellement de choses depuis que la guerre s'est arrêtée... J'ai appris le maniement des sabres, j'ai appris comment utiliser la Force j'ai... Ce mois-ci, j'ai même dégommé un immeuble avec la Force... C'était... Grandiose. J'ai pu protéger les miens..."

Je souriais, jusqu'au moment de penser à Reika qui avait préféré me laisser tomber pour un amour de jeunesse sans doute... Je fermais les yeux, vraiment heureux de la retrouver.
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Välestia Hangana
Välestia Hangana
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MessageSujet: Re: Chapitre 1.XI : Epilogue [PV]   Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] Empty6/4/2016, 22:10


Dernière édition par Välestia Hangana le 7/4/2016, 08:40, édité 1 fois


❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]

Le temps qui passe est l’un des remèdes les plus préconisés pour un cœur brisé. Mais parfois le temps ne peut pas tout réparer, pas comme on le souhaite tout du moins. Réussir à mettre un pied devant l’autre est parfois la chose la plus pénible que l’on puisse avoir à faire, alors on se demande à quoi bon. Qu’est-ce que ça peut bien faire si je m’arrête, si je baisse les bras, si j’abandonne. Cette question, toute personne qui s’est retrouvé au moins une fois au trente-sixième dessous se l’est déjà posée.  A qui manquerais-je ? A personne de toute manière. Qui se souviendra de moi ? Personne non plus. Alors que l’on se sent sur le point de s’effondrer, de glisser alors que l’on est sur le bord de la falaise, il suffit d’un mot, d’un geste, d’un regard ou d’un sourire. Il suffit parfois que d’une seule chose pour que l’on décide que ça vaille encore le coup de continuer d’avancer, que nos pas nous mèneront toujours quelque part, qu’il reste encore des personnes pour qui notre vie importe toujours.  Aujourd’hui je voulais être la réponse à ses questions. Je voulais être la canne sur laquelle il puisse prendre appuis et continuer sa route jusqu’au moment où il ne boitera plus, jusqu’au moment où il n’aura plus besoin de mon soutiens. Parce qu’il est le dernier, le seul, l’unique lien qui me raccroche à mon passé,  à mes parents, à qui j’étais et ce à quoi j’aspirais.  Mes parents comptaient sur lui tout autant que moi je le faisais. Il avait été mon exemple, mon modèle, quand bien même il ne semblait pas y prêter une grande attention je m’en moquais. Il avait cette prestance, ce charisme, cette chose qui brulait au fond de son regard, cette flamme vigoureuse et rassurante. Je voulais absolument être comme lui. Puis je sentis quelque chose se briser en lui, il éclata en milliers de fragments de verre lorsqu’il perdit Nadasha et son père. J’étais encore jeune, inexpérimentée dans ce domaine mais je mettais un point d’honneur à vouloir lui remonter le moral,  essayer de le faire sourire en ces heures sombres, parfois maladroitement, parfois avec succès. Puis il a disparu, choisissant de se retrouver avec lui-même surement, reprendre une vie de civile ordinaire. Loin de tout ce qu’il avait connu, loin de nous. Un choix qu’il m’avait fallu apprendre à respecter. Je n’avais compris cela que bien plus tard malgré moi.

Il semblait surpris, prit de cours de me voir ici, à ses côtés. Ses yeux débordants de larmes me laissais entrevoir que jamais le chagrin de disparait. J’eus un pincement au cœur, passant mes mains sur ses joues, essuyant ses larmes avec un sourire tendre. Il l’avait déjà fait pour moi alors que je n’étais encore qu’une enfant. Il est temps pour moi de lui rendre le temps et les moments qu’il m’avait accordé. Enlacée contre lui je me sustentais de cette bulle de passé, laissant les souvenirs agréables remonter en ma mémoire. J’expirais profondément, le revoir me faisait un bien fou alors que jamais plus je n’avais cru pouvoir ressentir si présentement la présence de mes parents. Je me taisais, l’écoutant, le son de sa voix me réchauffant le cœur et me le brisant en même temps. Je pouvais voir sur ses traits fatigués que sa vie de civile au repos n’avait pas dû durer bien longtemps.

« Justement une gamine comme moi est pleine de ressources, quand on veut on peut non ? Et puis pour un vieux singe tu ne sembles pas si gâté que ça. » lui dis-je avec un sourire en coin

Il me détacha doucement de lui, retirant sa main de ma tête et je remarquai alors la blessure sur son ventre ce qui me pinça l’estomac. Je m’étais jetée littéralement dessus sans faire attention, il n’avait rien dit, pas esquissé un mouvement de recul, il m’avait laissé faire alors que ça avait dû lui faire un mal de chien. Je posais ma main dessus doucement.

« Qu’est ce qui t’es arrivé ? Viens je vais te soigner ça, tu ne peux pas rester comme ça ! »


Il posa son regard vide sur la tombe de sa défunte fiancée, les tremblements commençant à saisir son corps. Je m’empressais d’arriver au près lui, saisissant son bras. Mon cœur se serra lorsqu’il évoqua mes parents. Visiblement il n’était pas au courant. J’avalais difficilement ma salive avant de me reconcentrer sur lui. Je ne pouvais pas lui dire, du moins pas maintenant, pas tout de suite. J’attendrais un peu, ne pas lui donner trop d’informations à la fois, ce serait préférable. Je devais déjà me concentrer sur celles qu’il s’autorisait à me dévoiler. Yavin IV, son maître… J’avais beaucoup entendu parler du lien qui uni un padawan à son maître et je ne peux qu’imaginer la douleur supplémentaire qu’il a dû endurer de le perdre lui aussi, se complaisant alors à s’imaginer qu’il était encore en vie, quelque part, reprenant des forces pour mieux revenir. Après tout c’est aussi une probabilité… Cela ne fait que sept mois que l’attentat a eu lieu… Il en fut bien plus pour se remettre d’un tel coup dur. Je restais encore une fois silencieuse, je ne voulais pas briser le cercle de ses confessions. Il devait surement en avoir besoin. Sa main se posa alors sur mon épaule et un sourire illumina son visage. Un sourire que je n’avais pas revu depuis bien trop longtemps et qui me fit du bien. Son rire acheva de me réchauffer le cœur.

« Et bien je n’allais pas rester une gamine éternellement pas vrai ? Et bien nous allons avoir tout le temps devant nous pour que tu me racontes tout ça. Enfin moi personnellement je ne suis pas pressé, mais si jamais tu as des missions plus importantes comme aller décoincer un chat d’un arbre hein te gêne pas pour moi je repasserai. » Terminais-je un grand sourire aux lèvres. « Par contre tu vas devoir attendre que l’on soit à l’hôtel et que je t’ai soigné cette vilaine plaie parce que je n’ai pas spécialement envie que tu te vides de ton sang vois-tu. »

Il ramena sa canne vers lui à l’aide de la Force, me remémorant avec le sourire la scène avec Jayden où il s’en servit pour attraper un bout de pain pour me le coller dans la bouche afin de me faire taire. Ca a du bon parfois de savoir user de la Force. J’attrapais mon sac et le relançais sur mon dos. Je passais son bras autours de mes épaule, je ne voulais pas qu’il fasse d’efforts sous peine de le voir perdre encore plus de sang que ce qu’il n’avait déjà perdu.

« Ne force pas et laisse toi t’appuyer sur moi, t’en fais pas, je suis robuste. »

Nous prenions alors la direction de l’hôtel, j’avais bien récupéré de ma blessure à la jambe suite à ma malencontreuse rencontre avec des impériaux sur Tatooine. Mon arcade aussi semblait presque avoir retrouvé son état d’origine. Comme quoi parfois, le temps ne fait pas que réparer des cœurs. Une fois arrivés j’ouvris la porte de sa chambre et l’installa sur le lit.

« Bon allez, fais-moi voir ça. »

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Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   

Troisième Post

Mon éternel regard vide. Je me demandais s'il partirait un de ces quatre. J'étais comme ça depuis un petit moment. Depuis que Nadasha m'avait quitté à vrai dire... La chute de Yavin IV et le fait que je n'avais plus d'espoir pour retrouver la paix y avaient été aussi pour grand chose. Je baissais la tête, sentant les mains chaudes de Välestia sous mon haut pour observer ma plaie... Elle devait me soigner. Elle était si douce qu'elle me rappela alors Ash... Elle aussi l'a été avec moi, me redonnant mon sabre, me relevant avec l'aide de Maitre Ronas. Ils devraient être fiers de moi, d'être un grand guerrier pour l'ordre et à la place, ils voient le véritable homme que je suis. Un lâche. Je regardais alors cette jeune femme étant devenue véritablement quelqu'un de fort, comme je l'étais autrefois peut-être. Elle était précise dans ses gestes malgré quelques tremblements... J'aurais dû cacher mieux cette blessure, elle ne devait pas me voir faible comme les autres... Elle semblait en revanche vouloir m'aider et avait emprunter comme terme "mission".

Je souriais en coin, sachant exactement ce que ça pouvait être comme mission... Ray était revenu de celle que je lui avais confié... Peut-être que Väl serait parfaite dans ce rôle pour m'accompagner moi et Ray. Je devais coopérer, ce serait vraiment mieux pour nous tous. Elle voulait que je me rende à l'hôtel, qu'elle me répare comme une sorte de grosse horloge. Je me laissais faire, passant mon bras sur ses épaules pour tout simplement me rendre à l'hôtel. Je suis resté très silencieux sur le chemin, même jusqu'à m'asseoir sur mon lit, face à elle. Elle sentait bon... Dans ces moments où il n'y avait la place que pour le repos, je sentais mes sens se mettre en éveil. Je sentais à nouveau son odeur... Je souriais, me rappelant de certains moments où je dînais, comme en famille dans la caserne, elle a ma droite. Ca n'est arrivé que très peu de fois, mais ces dîners entre ses parents, elle, Nadasha et moi étaient sans doute les meilleurs moments de ma vie. Mon père ne m'avait jamais accordé de moments de famille... Je l'avais accepté, et même pardonné depuis, mais ça m'avait manqué.

Elle me demanda de lui faire voir ma blessure... J'étais vraiment très gêné et pudique donc ça a sans doute été très compliqué pour moi de faire ce que j'ai fait... J'ai respiré un bon coup avant d'enlever mon haut avec difficulté jusqu'à être torse nu face à elle. Je n'étais pas très à l'aise avec les femmes, surtout pendant... Ce genre de situation. Même si il n'y avait aucune tension de ce genre avec Välestia celons moi, je ne pouvais m'empêcher de rougir quelque peu, désignant du doigt la plaie parmi les autres cicatrices qui me faisait souffrir... Un énorme pansement recouvrait sous mon ventre... C'était sur Yavin IV quand j'ai dû prouver ma valeur à ce Contrebandier pour qu'il puisse me faire quitter cette planète maudite... J'avais reçu un mauvais coup de couteau et j'avais très rapidement faire un bandage.

"Il me semble que j'ai vu quelque chose comme des vrais bandages dans la salle de bain... Si tu veux jouer l'infirmière, je préfère que tu le fasses bien."

Je paraissais sans doute froid à cause de tout ça. J'étais vraiment perturbé de savoir que Väl pouvait déjà me voir dans un pitoyable état et surtout très peu habillé. Je déglutissais, jetant un regard à mon sac... Je vérifiais alors que tout était là... Sabres laser, tenue de Jedi, masque... Tout était là... Je soupirais, regardant mon comlink, relisant les passages de Ray... Et si j'embarquais Välestia avec moi...? Je serrais les dents, me demandant si j'avais le courage de lui demander ça après ce qu'elle avait vu de moi aujourd'hui. J'étais qu'une épave, qu'est-ce que je pensais faire...? J'avais envoyé Ray au combat et il avait été attaqué... Tout ça pour rien. Qu'est-ce que je foutais encore en vie ? Je commençais alors doucement à détacher mon pansement vraiment usé avec grande difficulté en regardant la jeune femme.

"Tu fais quoi maintenant alors...? Je suppose que tu as dû rejoindre la résistance ? Je te vois mal dans autre chose maintenant..."

Je souriais, masquant le fait que chaque mouvement me faisait vraiment un mal de chien. Je serrais les dents, gardant mes insultes pour moi et bloquant ma violence. Ça avait dû s'infecter depuis... Je pensais avoir la force de pardonner à Reika le fait d'avoir encore risqué sa vie pour qu'elle puisse m'examiner, mais malheureusement, ma fierté avait encore pris le dessus et me voilà complètement dans la merde à cause de moi. Reika... J'espère qu'elle allait bien tout de même. Je n'avais même pas été lui dire au revoir et Jayden allait sans doute être bombardé de question après que je l'ai lâchement quitté sur le chemin du retour. Peu importe, j'affronterais mes problèmes une fois rentré car au final... J'étais bien obliger de rentrer...? J'avais envie que Nadasha soit là. J'en avais vraiment plus que besoin.
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Välestia Hangana
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❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]

Je n’avais plus eu grand monde sur qui me reposer après le départ de Jerick, oh il y avait bien eu Ray et Jay… Mais Jerick je le considérais réellement comme un membre de ma famille à part entière. Comme si nous avions réellement les liens du sang. Alors oui c’était loin d’être le cas, mais nos deux familles passaient une grande partie de leur temps libre ensemble. Je me rappelle encore des quelques repas que nous faisions tous ensemble, ma mère et Nadasha avaient passé l’après-midi à nous préparer le repas du soir alors que je me contentais de rester assise et d’observer mon père et Jerick parler, débattre, rire ensemble. Puis venait le moment de passer à table, Jerick à ma gauche, mon père à ma droite. J’étais au milieu des deux hommes de ma vie. Mes deux figures masculines, mes points de repère, mes phares dans la nuit. Qui finalement se sont éteint tour à tour. J’avais cette relation fusionnelle avec mon père, tout ce qu’il disait je le buvais jusqu’à plus soif. C’est pourquoi lorsqu’il m’apprit le pilotage j’étais la plus heureuse de la galaxie. Je voyais cet apprentissage comme une manière de partager encore plus de choses avec lui, de me rapprocher encore de lui, un peu plus. Il était mon héros, tout comme l’était Jerick. Avec eux deux dans ma vie j’étais persuadée que rien de mal ne pourrait m’arriver. Jamais.

Malheureusement la vie est une garce quand t’as décidé d’être droite, elle t’assigne des coups sans te laisser le temps de respirer, de faire une pause, elle ne te laisse pas le temps de te relever qu’elle continue de te frapper, déjà clouée au sol, le souffle coupé la vue s’assombrissant. Nadasha nous avais quitté. C fut une perte douloureuse pour nous, mais plus terrible encore pour le Jedi qui perdit sa propre moitié.  Nous avions fait notre possible pour l’aider à surmonter cette épreuve, je voulais prendre une partie de sa peine pour que ce soit moins lourd pour lui à porter. Malheureusement cela m’étais impossible. Jerick était parti trop tôt, trop loin. Une première lueur de mon phare s’était éteinte alors ce jour-là.  Peu de temps après la seconde flamme de ma vie s’éteignit elle aussi. Je me retrouvais seule, perdue, désorientée. Errant dans l’obscurité et le froid. Je ne voyais plus, je me sentais si seule, j’avais si mal, tellement mal, à en hurler et m’arracher les cordes vocales. Mon monde s’écroulait pierre après pierre et nul ne semblait assez fort pour me sortir de ses sables mouvants qui m’engloutissaient chaque seconde un peu plus. Je n’arrivais plus à respirer, à retrouver mon air, je ne pouvais plus faire un pas de plus, je ne pouvais vraiment plus. Jusqu’à cette nuit où l’on me redonna espoir. Depuis cette nuit-là je me décidai de tout enfermer à l’intérieur de moi à double tour. Me verrouillant, m’interdisant de révéler ma présente faiblesse à quiconque. Je devais montrer aux autres que rien ne pouvais lus m’atteindre désormais. Et jusque y’a quelques semaines j’avais réussi. Jusqu’à ce Jay décide de forcer le verrou de mon âme. De lire en moi, de creuser plus profond de moi. Il avait fait sauter les cadenas qui sécurisaient la tempête intérieure qui me secouait.  J’avais alors éclaté, comme un miroir en éclats de verre, tout est alors sorti, me torturant encore plus que si j’avais continué de garder tout pour moi. Il savait tout. Tout ce qui m’avait fait souffrir et me renfermer sur moi-même. La perte de mes parents, la perte de Ray, notre rupture… Cette sensation d’abandon que je gardai au fond de moi. Cette horrible image qui hantait mon esprit que tout le monde, petit à petit se détournait de moi. Que je me retrouvais seule, toute seule. Finalement c’est ce que j’avais décidé de faire en partant sur Corellia pour les cinq années qui suivirent la bataille d’Endor.

Dans cette chambre d’hôtel nous servant d’hôpital de fortune, je me demandais bien par quoi Jerick était passé, et d’où pouvait également provenir cette blessure. Une parmi tant d’autre, c’est ce que je découvrais lorsqu’il ôta après une longue hésitation, presque touchante, son t-shirt ensanglanté. Je fis une moue quelque peu attristée du spectacle. Il en allait ainsi dès lors que l’on choisissait de défendre la paix, elle nous marquait chaque jour un peu plus, comme si elle refusait qu’on l’attrape. Je commençais moi-même à en faire l’expérience, de plus en plus couramment, ma dernière en date est celle de Tatooine où j’ai essuyé un tir de blaster dans la jambe. Fort heureusement ma rencontre fortuite avec Kilian me permit de ne pas faire empirer les choses et de prodiguer quelques soins de première nécessité. Elle me faisait encore souffrir de temps à autre lorsque je forçais un peu trop deçu mais sinon je venais même à en oublier son existence.

Je me dirigeais donc vers la salle de bain où je trouvais dans le placard sous l’évier tout un tant de bandages et de produits désinfectants. Parfait. Comme disait le Jedi, autant bien faire les choses. Je me saisit de quelques coton revenant dans la chambre je m’installais à ses côtés sur le lit, déballant tout mon arsenal de soin. Je le voyais grimacer, je posais doucement ma main sur son torse, appuyant doucement pour le faire s’allonger.

« Allonge toi et ne bouge plus. Ne dit plus un mot… Je suis désolée ça risque de piquer un peu… M’en veut pas mais certaines de plaies sont pas super glamour » J’imbibais un coton de produit désinfectant avant de poursuivre « Je vais y aller doucement d’accord, si je te fais mal tu me le dis et j’arrête tout de suite, on attendra un peu avant de continuer. »

Je lui fis un sourire rassurant, commençant par la plaie la moins infectée de toute, la dernière. Je tamponnais avec délicatesse sa blessure guettant chaque signe avant-coureur. Je repris alors la parole pour le faire se concentrer principalement sur ma voix et pas sur mes actes.

« Et bien oui je fais partie de la résistance maintenant, j’ai quelques missions à droite à gauche depuis que j’y suis revenue. Pour l’instant rien de réellement sérieux. L’action me manque un peu. Je sais que je suis utile même si je n’en n’ai pas vraiment l’impression. C’est un travail de fourmi titanesque que nous devons fournir et c’est pierre par pierre que l’on va réussir à détruire ce qu’il reste de l’Empire. »

Je jetais les cotons usagés dans a poubelle juxtaposée au lit avant d’en reprendre des neufs pour la plaie la plus ancienne et la plus en mauvais état de toutes. Je fis un léger sourire de compassion avant de commencer prudemment à la nettoyer.

« Surtout si ça va pas tu m’arrêtes, car là je vais devoir frotter un peu plus mais… Je voudrais pas te faire mal… »

Il fallait pourtant que j’appuie un peu, pour être sûre d’enlever les germes et toutes les bactéries et résidus qui risquaient de se retrouver à l’intérieur, piégés depuis un moment n’augurant rien de bon pour la suite.

« Tu as l’air préoccupé, quelque chose ne va pas ? Je sais que je suis surement pas la personne le mieux placer pour cela, que tu as surement de quoi faire autours de toi, mais… Si jamais tu as besoin d’une oreille attentive, je peux l’être… »


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Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   

Quatrième Post

La famille, c'était tout ce qui était important à notre époque. Oui, bien entendu, il y avait l'Empire qui continuait à faire chier les bons penseurs de la Nouvelle République sur Coruscant en particulier, mais vraiment... Tout ce qui était important en ce moment, c'était la famille. Je n'avais plus personne bien évidemment à part peut être Reika ? Killian ? Et peut-être aussi Välestia même si elle avait sans doute dû reprendre sa petite vie avec ses parents. Je regardais sa main si douce se poser sur mon torse... Je laissais quelques frissons s'emparer de moi, la chair de poule prenant position sur ma peau pour suivre ses indications, me laissant porter par le son de sa voix pour poser ma tête sur ce lit vraiment confortable... Je me laissais aller, comme si je me relâchais pour la première fois depuis très longtemps.

Les yeux fermés, j'écoutais tranquillement le son de sa voix me répondre.

« Et bien oui je fais partie de la résistance maintenant, j’ai quelques missions à droite à gauche depuis que j’y suis revenue. Pour l’instant rien de réellement sérieux. L’action me manque un peu. Je sais que je suis utile même si je n’en n’ai pas vraiment l’impression. C’est un travail de fourmi titanesque que nous devons fournir et c’est pierre par pierre que l’on va réussir à détruire ce qu’il reste de l’Empire. »

Je souriais instinctivement... Elle avait vraiment pris exemple sur moi ? Le manque d'action, le manque de risque... C'était parfaitement ce que je pensais quand j'ai rejoint les Jedis, pendant la première semaine de formation. Je laissais un léger ricanement sortir d'entre mes lèvres, les paupières, toujours closes. Elle avait donc réussi sa vie, j'en étais vraiment très fier. Je grimaçais légèrement à chaque fois qu'elle passait de quoi me soigner sur les plaies, mais j'étais vraiment fier... J'agrippais les draps entre mes mains, serrant les dents, car la douleur se faisait vraiment savoir. Tout de même, elle était tellement sensible à ce que je pouvais ressentir...? C'est peut-être dur dit comme ça, mais c'était véritablement la première fois que je remarquais Välestia. Avant, c'était différent, elle n'était qu'une enfant par rapport à ses parents, mais maintenant, je la voyais vraiment comme elle était... Brillante, douce et vraiment adorable. Ça faisait longtemps que je n'avais pas décrit ce genre de sentiment... C'était peut-être le plus inquiétant.

Quand on est sur un champ de bataille, la beauté du monde nous parait vraiment inutile et c'est vrai. Sur un champ de bataille, on doit tuer, découper, massacrer... Et poser les questions plus tard. C'était étrange de voir que je pouvais me poser de ces questions sur ce que je pouvais ressentir vraiment, moi, Välestia, la beauté du monde... Je mélangeais tout. La douleur commençait à me faire légèrement délirer, mais je me reprenais quand la jeune femme me posa la question qui allait peut-être détruire notre belle journée...

« Tu as l’air préoccupé, quelque chose ne va pas ? Je sais que je suis surement pas la personne le mieux placer pour cela, que tu as surement de quoi faire autour de toi, mais… Si jamais tu as besoin d’une oreille attentive, je peux l’être… »

Elle avait tiré dans le mile. J'étais préoccupé en effet... La mort approchait, je pouvais le sentir même si rien ne le prouvait. La Force m'envoyait souvent des signaux me disant de ralentir alors que je n'étais pas si vieux au final... Les humains pouvaient vivre plutôt longtemps, mais moi, c'était comme si je vivais mes derniers instants à chaque fois... Je devais alors tout lui dire, tout lui raconter, car contrairement à ce qu'elle pouvait penser, elle était bel et bien la personne la mieux placée pour que je parle... Je me redressais, prenant sa main, mon regard vide se plantant à côté d'elle...

"Je vais pas y aller par quatre chemin Välestia. Je suis malade."

L'effet d'une bombe ? Je ne sais pas. Trop froid ? Certainement, comme d'habitude. J'attrapais mon sac, en sortant deux seringues de Clondex. Certains pharmacien de Coruscant ne voulait en vendre, car des gangs volaient cette drogue. À vrai dire, c'était aussi un médicament utilisé contre une maladie assez commune chez les hommes...

"Cette merde, c'est du Clondex. C'est plus ou moins de la drogue que je m'injecte minimum toutes les douzes heures pour faire en sorte que mes reins marchent toujours... On m'a déjà dit que je devais simplement changer mes reins, mais des spécialistes ont détecté quelque chose... une complication. Regarde mon bras gauche. Mes veines gonflent et je ne peux soulager ça qu'avec cette merde ce qui nous fait du Clondex toutes les six heures."

Je baisse la tête, me relevant avec difficulté. Elle n'avait pas terminé les soins, mais c'était plus très important. Je devais me montrer fort devant elle, comme je l'avais toujours été à part aujourd'hui. Je m'approche alors du mirroir, regardant mon bras.

"Il y a un tas d'autres merdes qui aurait pu me tomber dessus, mais... C'est la Maladie de Zithrom qui m'a eu en premier. Le souci, c'est que j'ai plus vraiment envie de vivre... Ça peut être dur à imaginer pour toi, mais... Il n'y a plus grand chose pour moi ici Väl. J'ai vraiment tout perdu sur Yavin IV... J'ai mis au moins mes amis à l'abris et maintenant, je sais que j'ai un contrat sur ma tête..."

Je me frottais alors la barbe mal rasée, le son me procurant un dernier frisson avant de poser mes mains contre le mur, des deux côtés du miroir, la tête baissée.

"Je suis juste fatigué d'avancer, me trainant, me tuant petit à petit en attendant mon heure... Je pense qu'elle est arrivée. Je dois aller rejoindre la Force, Nadasha... mon père. Je baisse les bras."

C'était dur à entendre, mais c'était comme ça. A peine ma phrase finie qu'on frappa à la porte. C'était eux... J'en avais aperçu un dans le cimetière grâce à la Force. Un chasseur, ici... Je regardais sérieusement Väl. Je devais la mettre à l'abri. J'attrapais alors son bras, la dirigeant vers la salle de bain, lui faisant signe de m'attendre et d'être silencieuse. Je ne pouvais me permettre de la mettre en danger... J'allais devoir m'occuper de ce type et sans doute partir de Naboo... Je ne pouvais pas rester plus longtemps. J'attrapais alors mon tee-shirt, l'enfilant alors que mes soins n'étaient pas terminés. Les coups à la porte étaient plus violent puis j'entendis une détonation... Un boum... Je me prenais l'impact, me brûlant simplement jusqu'à tomber sur le sol... J'étais sonné et je devais encore sauver quelqu'un... Je devais sauver Väl ! J'en voyais trois derrière une sorte de mec en armure. C'était en effet un Chasseur de Prime.


Dans ces moments comme ça, quand la mort est là, juste devant vous... Vous n'avez qu'une chose à faire, c'est simplement de l'accepter. Comment pouvais-je refuser ce qu'on me proposait en ce moment ? Je venais d'avouer ce que je voulais à Välestia... Elle devait comprendre et plus rapidement que ça. J'étais sur le sol, le tee-shirt déchiré par l'impact, un œil fermé, sans doute défoncé par l'explosion... Je m'étais protégé avec la Force par reflex, mais c'était la fin... Ça faisait quelques secondes que je voyais cette scène au ralenti... C'était terminé. Promis ? Je souriais alors, laissant aller les choses. Ma vie ne tenait plus dans mes mains... Plus dans les miennes.
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Välestia Hangana
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MessageSujet: Re: Chapitre 1.XI : Epilogue [PV]   Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] Empty8/4/2016, 04:23


Dernière édition par Välestia Hangana le 8/4/2016, 04:50, édité 8 fois


❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]




La vie m’avait apprise à aimer chaque moment présent, chaque lever et coucher de soleil, chaque regard partagé avec les gens qui sont chers à notre cœur. Mais la vie m’a aussi apprise à encaisser les coups, les plus violents, les plus injustes et les plus durs. J’avais cru ne jamais pouvoir m’en relever et même si aujourd’hui respirer me semble parfois laborieux, je sais que des gens comptent sur moi, que baisser les bras serait tellement lâche et égoïste de ma part. Mais ça je ne le savais pas, pas avant d’accepter la main que l’on me tendait, que Jayden m’a tendu. Il a su me libérer d’une partie du poids de mon fardeau, me délivrant de ma peine, de ma colère et de moi-même.  J’avais eu le droit à cette aide, alors que je n’en voulais pas, alors que je n’en voulais plus, alors que la seule chose que je souhaitais c’était de me laisser mourir, totalement à bout de force et lassée.

Aujourd'hui Jerick semblait dans la même configuration que je l'étais il y a quelques semaines encore. Sauf que lui avait tenu beaucoup plus longtemps que moi avec cette gangrène en lui. Il était le seul pilier qu'il me restait, le seul lien, le seul repère. Je serai pour lui aussi celui-là. Si seulement il acceptait de me prendre la main. Si seulement il acceptait de se relever, une ultime et définitive fois. Il semblait résigné, comme s'il n'attendait plus rien des gens, du monde, de lui-même, de la vie. Lui redonner goût à tout ce qui faisait que l'existence valait la peine d'être vécu n'allait pas être une tâche évidente, mais je me devais de le faire. Pour lui, pour mes parents, pour Nadasha et même pour moi. Je réalisais alors toute la difficulté que Jayden avait pu avoir à tenter de me faire redresser la pente. Je prendrai le temps d'en discuter avec lui lorsque nous nous reverrons. Si jamais c'est le cas.  Il se laissait cependant faire lorsque je lui imposais les soins, grimaçant, torturant les draps sans oser me dire que je lui faisais mal, ça me retournait les tripes, mais lui faire mal sur ce court laps de temps était néanmoins nécessaire s'il voulait être sûr de guérir pleinement. Je ne comprenais pas pourquoi il n'avait pas pris la peine de le faire plus tôt.  Il était marqué, aucune partie de son corps ne semblait épargnée, ces cicatrices étaient les témoins du temps qui passe, des batailles qui avaient ravagé notre galaxie. La gorge serrée je regardai ses cicatrices avant de demander, presque interdite sans relever les yeux vers lui.

« La… Laquelle vient de la bataille d’Endor… »

Je savais que c'était là qu'il avait perdu Nadasha et son père. Mais c'est également là que j'avais perdu mes parents. Je ne sais pas vraiment pourquoi je demandais ça ni ce que cela allait bien pouvoir m'apporter de le savoir. Sûrement rien. J'avais commencé à m'aventurer  sur un terrain glissant, boueux et semé de peine. Mais il fallait que je lui demande, que je demande ce qui lui cause autant de soucis pour que ça finisse par le marquer autant sur son visage que dans son attitude. Je ne suis plus une enfant et on peut m'expliquer les choses. Il est le dernier vestige de ma vie passée, je ne veux pas le laisser partir. Je m'appuie sur lui autant que lui peut s'appuyer sur moi. Il se redressa péniblement, je compri alors que ce qu'il allait me dire n'étais pas superflu. Je m'agenouillais sur le lit, posant mes mains sur mes genoux. Prête. Ou du moins je le pensais.  Ses mots me transpercèrent de part en part. Comme s'il venait de me transpercer le cœur avec son sabre laser. Le souffle coupé je ne pus l'interrompre tout de suite. Ma mâchoire se serrait tout autant que mes poings se resserraient sur mes genoux. Je ne le quittais pas des yeux une seconde lorsqu'il me présenta les seringues de Clondex, lorsqu'il m'expliqua, me montra son bras, je sentais la rage et l'abattement monter en moi. Pourquoi. Pourquoi dès que je commençais à goûter au bonheur on me le retirait immédiatement. Pourquoi est-ce que le destin s'acharne ? N'ai-je pas droit moi aussi d'avoir des gens que j'aime auprès de moi ? Une famille ? Des rires ? De la complicité ? De l'amour ? Il était mon dernier rempart et j'avais la sensation de le voir disparaître dans la brume sans que je ne puisse le retenir. Il commença à se lever.

« Je suis peut-être compatible ! Si ça peut te sauver laisse-moi te donner un de mes reins s’il s’avère que c’est jouable. Même si ça ne fait que retarder l’échéance. Je… Je viens à peine de te retrouver c’est injuste. » Je gardai les yeux rivés sur les mes genoux  ravalant mes larmes. « Il… Il te reste combien de temps Jerick ? »

Il se dirigea ensuite vers le miroir, il n'avait pas tout perdu, il avait encore des amis j'en étais persuadée, des gens qui comptent sur lui. Et puis, si lui et Jayden étaient en vie, cela voudrait dire qu'il y avait sûrement d'autres Jedi qui étaient en vie et donc encore de l'espoir. Je me plaçais à ses côtés, posant une main dans son dos et l'autre sur son bras. J'avais peur de comprendre ce qu'il voulait me dire. Peur de comprendre qu'il était réellement dans le même état que je l'avais été et que son seul souhait à présent était de partir, de "rejoindre la Force" comme il se plaisait à le dire.

« Jerick, regarde-moi. Regarde-moi s'il te plaît. Je… Je sais ce que ça fait de tout perdre tu sais… » Je tachais de contrôler les tremblements de ma voix. « Mes parents sont tous les deux décédés… Il y a cinq ans… La bataille d'Endor… J'ai été anéantie… Je… Je ne voulais plus vire dans ce monde… J'étais seule… Si seule… Ils n'étaient plus là… Ray et Jayden non plus… Et toi non plus… Je me sentais comme perdue au milieu d'un désert plus aride que ceux de Tatooine.  Je me sentais tellement fatiguée, je ne trouvais plus l'intérêt que je pouvais avoir à me lever et mettre un pied devant l'autre… A quoi bon après tout ? Je me sentais comme une coquille vide. Je me sentais rongée chaque jour un peu plus, je me noyais, je ne trouvais pas le chemin qui aurait pu me mener vers la lumière, je n'en avais pas envie de toute façon… Je suis repartie sur Corellia… Pendant cinq ans… Du jour au lendemain… Seule… Dans notre maison… avec B4… » Je marquais une pause, posant mes yeux sur le sol, mes mains se serrant légèrement sur lui. « Et puis j'ai fait ce rêve, alors que je ne pensais même pas voir la lueur du jour à venir. Je les ai vus… ils étaient là… » Une larme perla sur ma joue. « Je suis revenue dans la résistance parce que je ne voulais pas qu'ils soient morts en vain. Je l'ai fait pour eux, mais aussi pour la mémoire de ceux qui avaient combattu, que j'avais aimé au point de les considérer comme ma propre famille… Je l'ai fait aussi pour Nadasha parce qu'elle comptait beaucoup pour moi aussi même si je savais que toi tu te battais déjà pour elle. » Je laissais les larmes couler sans chercher à les retenir, à quoi bon, de toute manière elles coulaient toutes seules. « Mais ces dernières semaines tout devenait trop lourd, trop compliqué. Malgré le fait que sois retournée auprès de la générale Organa et de sa nouvelle organisation, je me sentais encore si seule… si vide… j'avais si mal… si froid… et vite mes vieux démons de Corellia m'avaient rattrapés. Je ne me sentais pas utile… Aux yeux de la résistance, aux yeux de mes camarades… aux yeux de personnes. Ray est revenu, mais ce n'est plus même… Et puis il a Kathleen maintenant… Ce n'est plus pareil… Jayden était là mais, que de passage, je le savais… Et puis… Essayer d'être une simple amie pour une personne que l'on a tant aimé c'est… compliqué… Enfin… Voilà… J'étais à bout… Il n'y a que Jay qui a su… qui a fait sauter mes verrous… Qui m'a fait tout extérioriser, qui a été là… à ce moment-là… Qui m'a aidée à me relever alors que je lui demandais de m'ôter la vie… Je ne supportais plus de vire avec cette douleur, cette rage, cette colère, cette profonde tristesse en permanence. Tous ces sentiments m'usaient, me gangrènaient chaque jour un peu plus jusqu'à ce que je ne vois plus que la mort comme échappatoire pour les arrêter, pour enfin me reposer. Mais il a été là… Est-ce que c'est son côté Jedi qui avait pris le dessus à ce moment-là ? Je ne saurais pas te dire. Mais il ne m'a pas lâchée, il m'a maintenue la tête hors de l'eau jusqu'à ce que j'atteigne la rive. Il avait réussi à être ma poche d'oxygène alors que je plongeais dans les abysses. Il n'a pas abandonné et pourtant la tâche n'était pas simple, cependant je ne l'ai pas entendu se plaindre de moi une seule fois… Pas une… Je n'avais droit qu'à ses sourires, ses bras, ses regards emplis de tendresse et ses paroles qui savaient trouver leur chemin. Il m'a aidée à me relever. C’est grâce à lui qu’aujourd’hui je suis encore en vie, que je peux être devant toi dans cette chambre d’hôtel. Comme il me l’a dit, mes parents n’auraient pas aimé me voir me détruire de la sorte… » Je relevais le visage les larmes ayant cessé de couler. Je tourne alors le Jedi face à moi, posant mes mains sur ses joues, redressant sa tête pour que mon regard croise le siens et le capture. « Je n’ai pas de côté de Jedi moi. Je... Je ne suis que moi... Mais je suis là, ici et maintenant. Accepte cette main  que je te tends, laisse-moi t’aider, laisse-moi porter avec toi cette croix. Tu n’es plus seul Jerick. Tu ne l’as jamais été. Je n’étais juste pas assez forte pour te proposer mon aide. Mais aujourd’hui il en va autrement. Tu… Tu es ma seule famille et je ne te laisserais pas te détruire. Je suis là. » Je caressais ses joues sans en décoller mes mains, gardant mon regard plongé dans le sien « Souviens-toi de l'homme que tu étais, du Jedi valeureux et si fier. Celui qui faisait briller mes yeux d'enfant. Celui qui me faisait rêver en me racontant ses histoires. Celui que je prenais pour modèle. Celui que je rêvais de devenir. Cet homme n'est pas mort ! Il est encore en toi, seulement tu le bâillonnes, tu l'empêches de continuer à vivre. Le chagrin et la colère se mélangent pour se transformer en indifférence. Tu t'en fous, de tout, de la galaxie, des gens, des Jedis qu'il reste peut-être quelque part, qui sait ? Tu te fous de moi, tu te fous de toi-même. Mais demandes toi une seule chose. Est-ce que tu crois vraiment que te voir comme ça, c'est ce qu'aurait voulu Nadasha ? Est-ce qu'elle voudrait te voir renier tes valeurs, tout ce que tu défendais. Crois-tu vraiment que tu lui rends honneur à te laisser dépérir de la sorte ? Aurait-elle l'impression de voir l'homme dont elle était amoureuse si elle te voyait actuellement ? Et ton maître ? Que crois-tu qu'il dirait en voyant son apprenti devenir tout le contraire de ce qu'est un véritable Jedi ? Que dirait-il de te voir jeter aux oubliettes tout son héritage ? Je balayer tout ce qu'il a bien pus t'apprendre ? Qu'est-ce qu'il te dirait en ce moment-même ?! Demandes-toi ça. Que te dirais ton maître à ma place ?» Je marquais une pause, je savais que ce que je disais ne lui plaisait pas. Loin de là même. Je poussais un profond soupir, laissant mes mains glisser vers son torse. Vers son cœur. « N'oublies pas qui tu es Jerick Ran. »





Il reprit la parole mais, à peine eu-t-il terminé qu'on frappa sèchement à la porte, me faisant sursauter. Ses yeux se reposèrent sur moi, d'une manière si sérieuse qu'elle me fit frissonner. Il me tira par le bras et avant même que je ne lui demande des comptes il me fit signe de ne pas bouger et d'attendre en silence avant de refermer la porte sur lui. On frappa de nouveau à la porte cette fois d'une manière plus pressante et soudain, une explosion, j'étouffais un cri faisant plaquant une main sur ma bouche tandis que l'autre se positionna rapidement sur la poignée. Je me résignais à l'ouvrir. Jerick m'avait demandé d'attendre. Je lâchais la poignée, le cœur battant à la chamade, terrifiée.  Je tendis l'oreille, des gens entraient dans la chambre, j'entendais du mouvement mais j'attendais une chose. Le bruit significatif du sabre laser qui s'allume. J'attendais, les secondes me paraissant devenir une éternité. Bon sang Jerick mais qu'est-ce que tu fous. Allez ! Allez ! Il lui était si simple pourtant de l'attirer à lui avec la force comme il l'avait fait avec sa canne dans le cimetière alors pourquoi il ne se bougeait pas ? Pourquoi il ne se défendait pas… Il était blessé il était une proie facile mais jamais il ne se serait laissé tuer sans se battre, pour son honneur… Pour moi qui suis à côté… C'est ce que je croyais. Cependant, rien ne vint. Une voix brisa alors le silence.

« Jerick Ran ? Enfin ! »

Mon sang ne fit qu'un tour, je compris alors qu'il ne se bâterait pas, qu'il attendait simplement que l'homme fasse son travail et le tue. Comment pouvait-il se résigner à ça alors que j'étais dans la pièce juste à côté. S'il ne se bâtait pas, je n'avais qu'une seule solution, je saisis alors mon blaster accroché à mon ceinturon et pénétra dans la chambre ravagée par l'explosion, me plaçant entre le Jedi les trois hommes. Je ne cherchais même pas à comprendre et tira sans sommation. Si je leur avais laissé le temps de comprendre ce qu'il se passait je pense que j'aurais finis les pieds devant.

« JERICK !! DEBOUT !! » Je commençais alors à tirer... « JERICK J'AI BESOIN DE TOI ! AIDE MOI ! »


Dé 1

Réussite : : Elle tue le premier homme sur la droite
Échec : Elle le blesse seulement et se retourne contre elle  
Dé 2

Réussite : Elle tue le second sur la gauche
Échec : Elle le blesse seulement et se retourne contre elle    
Dé 3

Réussite : Elle blesse le chasseur de prime en lui visant dans la main lui faisant perdre son blaster
Échec : Son blaster s’enraye et c’est lui qui lui tire dessus la blessant salement au flanc droit.  


Mes deux premiers tirs de blasters atteignirent leurs cibles respectives. Les deux acolytes de l'homme étaient étendus sur le sol, inertes. Je n'avais pas beaucoup de temps, une fraction de secondes peut-être. Mon troisième tir vint déloger l'arme de la main du meneur, le brûlant sévèrement. Alors que je m'apprêtais à lui tirer dessus de nouveau mon blaster s'enraya, me donnant sur l'instant une longue sueur froide, mon cœur loupant un battement, alors que le chasseur de prime se redressa déjà, récupérant sa seconde arme. Je restais figée, tétanisée entre lui et celui que je considérais comme ma seconde figure paternelle.

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MessageSujet: Re: Chapitre 1.XI : Epilogue [PV]   Chapitre 1.XI : Epilogue [PV] Empty8/4/2016, 19:00


Dernière édition par Jerick Ran le 8/4/2016, 19:52, édité 2 fois

Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   
Cinquième Post

Le cercle de la vie se brisait alors soudainement pour moi... Mon torse me faisait mal... J'avais été gravement brûlé, je pouvais le sentir. Tout mes sens étaient en éveil, comme si ils voulaient vivre eux mais moi non. Je regardais le canon de l'arme de ce foutu chasseur de primes. J'allais mourir, de la main d'un type comme lui ? Ma vie et ma mort allaient être toutes les deux pitoyables... Je souriais légèrement, fermant les yeux, prêt a encaisser les dernières douleurs, l'agonie s'il y en avait une et en acceptant la mort. J'entendais la porte de la salle de bain s'ouvrir, c'était elle... Encore ? Je regardais alors mes souvenirs défiler... Ma rencontre avec Reika quand elle n'était qu'un enfant, mon premier baiser avec Nadasha, la première fois que mon père m'a remercié... Mais non. Välestia en avait décidé autrement visiblement. Je regardais les deux têtes de l'acolyte du chasseur de prime sauter, l'une après l'autre, un troisième tir désarmant le bonhomme si fier.

Elle ne devait pas être ici. Elle ne devait pas intervenir, ça ne devait pas se passer comme ça ! Je regardais alors la silhouette de la jeune femme... Je devais faire quelque chose, son arme déconnait et je regardais le chasseur se relever, un petit ricanement se faisait entendre dans la chambre pendant que j'entendais déjà deux autres types arriver...

"C'est entre le Chien Akk et moi ma belle, mais je vais te buter, pour la forme et pour ma réputation..."

Elle ne faisait rien. Son arme ne marchait plus... C'était donc à mon tour de me relever... Elle s'était tuée à la tâche pour me faire réaliser que la vie vaut d'être vécue... J'étais tout de même mort au fond de moi... Elle ne pouvait rien y faire, mais à ce moment-là, elle était en danger... Je ne pouvais la laisser, se faire buter à cause de moi... Ses parents étaient morts... En y réfléchissant rapidement, j'aurais dû lui demander plus tôt... J'avais été égoïste de ne parler que de moi... Je me redressais alors à toute vitesse, me ruant sur le type !


Spoiler:


"Non !"

Je ne sais pas d'où me venait cette force... Je ne sais pas si c'était peut-être la Force elle-même qui m'avait donné l'envie de massacrer ce gars... J'avais soulevé mon corps, sautant sur le chasseur pour le foutre à terre. Je frappais alors son visage avec mon poing, le faisant traverser la porte, la détruisant... Il avait peut-être son compte. J'attrapais Välestia pour la coller à moi, en me mettant à couvert derrière le mur... J'avais mal, mon torse me faisait vraiment souffrir et j'étais assez brûlé. Je serrais les dents, regardant mon sac sous le lit... Je pouvais prendre mon sabre, ma tenue de Jedi mais... Non. Je ne représentais pas les Jedis et je devais garder secret le fait qu'on existait, malgré les épisodes sur Coruscant. Je posais mes mains sur les épaules de la jeune femme, dos à elle...

"Tout vas bien...? Tu.. Tu n'es pas blessée ?"

Rien. Pas un moment de paix. J'entendais alors une jeune fille crier dans le couloir... Je fronçais les sourcils, regardant le chasseur me sourire, confiant la jeune fille à une sorte d'assassin au masque tout sourire. J'écarquillais les yeux, le chasseur à la con, me menaçant.

"Bon, lui, c'est Maki. C'est un mec sympa qui mange les humains. Si tu ne viens pas, il risque de le faire. Tu es Akk n'est-ce pas Jerick Ran ? Tu es le gars qui m'a massacré dans l'arène à D'Qar, tu te souviens ? Tu me dois du fric. Donc viens s'il te plait."

Non... Pas maintenant. Je posais ma tête contre le mur, me demandant ce qui était le plus judicieux de faire... Je laissais un dernier regard à Väl pour me détacher d'elle, me mettre à genoux, lui prenant les mains.

"Je ne suis plus rien dans ce monde... Si cette gamine survie, ce sera un petit plus. J'espère que tu me comprendras..."

Je me relevais difficilement, entendant le gars partir.

"Bon... Bah régale toi Maki. Il sera dans la cour si tu veux, on a prit l'hôtel en otage donc toi et ta puérile petite nana, vous n'en sortirez pas vivant. A plus Akk."

Il était pressé... Je devais faire vite... J'étais là... Dans cette pièce minable, torse nu à présent et noir, brûlé. La Force m'avait légèrement protégé, mais ma fin était presque là... J'avais les larmes aux yeux, mais le sourire... Välestia aurait été la dernière personne à m'avoir vu... C'était peut-être tout simplement parfait comme ça. Je laissais aller des larmes, rejoignant ma barbe pour simplement poser un baiser sur son front... Je ne voulais pas lui infliger ça, mais j'étais clairement obligé... Ce chasseur m'en voulait à moi, pas à elle ou à cette autre gamine. Je détachais mon pendentif vert qui était simplement un cristal de sabre laser que j'avais trouvé sur un vieux sabre à Coruscant. Je m'étais promis de l'utiliser contre l'agresseur de Yavin IV... Mais visiblement, je n'aurais pas pu avoir le temps pour ça. Je posais le collier dans la main de Välestia, comme une promesse, comme un souvenir...

"Je ne suis pas le bon modèle à suivre. Sois heureuse."





Je prenais mon sac, farfouillant dedans un instant puis en lançant un dernier regard à Välestia, je partais de la chambre, très amoché... Je posais une main sur le mur, partant à toute vitesse pour ne pas qu'elle me suive ou autre... Elle devait comprendre. Elle devait ! Je devais partir, mais avant je devais faire encore une chose avec ce chasseur de primes... Je regardais alors la plupart des chasseurs sourire en me voyant passer... Ils avaient tous un masque cachant une moitié de leur visage. Ils souriaient tous, comme le masque de ce prétendu "Maki". Le soleil vint caresser ma peau usée par le temps et défoncée à cause de l'explosion. Je serrais les dents, observant un couteau sous la gorge de la gamine...

"Il parait que t'a défoncé le patron Akk. T'es fort ? Moi, j'aimerais te buter pour lui, comme ça, il sera super humilier et je deviendrais le chef de la meute. T'en penses quoi ?"

C'était une prise d'otages... Les autorités de Naboo devraient arriver d'une minute à l'autre. Je n'étais pas inquiet... J'allais lui régler son compte un maximum avant simplement de disparaitre... Välestia allait m'en vouloir, mais je devais rester égal à moi-même... Et je ne pouvais laisser un enfant mourir à cause de moi, surtout sans avoir goûté à la vie. Un cercle d'une douzaine de chasseurs s'était formé autour de moi. Je boitais... J'avais ma canne... Un petit vieux contre une bande de racailles ? Sérieusement ? Je souriais en coin... me moquant presque de lui.

"Qu'est-ce qui te fait sourire ?"

"Le fait que je suis sûr que tu te chies dessus en vrai, car tu sais que je vais te botter le cul."


Il mit la gamine à genoux, le couteau tranchant un peu sa joue. J'entendais la mère pleurer... Elle aussi elle était un otage. C'était peut-être le mauvais moment pour faire des blagues. Je reprenais un air très sérieux, mon regard noir le menaçant.

"Je suis un grand garçon qu'à dit ma mère. Je peux la buter elle, sa mère, son banquier et son facteur si je veux. Tu veux bien être sympa et te faire buter par ma lame directement ?"

"Rapproche-toi, viens. Je te laisse faire, mais au moins laisse partir la gamine. C'est moi que tu veux."

Il souri, traina la gamine jusqu'à moi par ses cheveux d'or. J'avais mal... mon torse me faisait un mal de chien et pour le coup, j'avais la sensation que mon coeur était en train de brûler à chaque fois que la petite lâchait un pleur... Tout était sous contrôle, je pouvais y arriver... Je devais simplement faire en sorte que la petite sorte du cercle... Il se rapprocha de moi, son haleine d'alcoolique rendant ma vue si trouble...

"C'est moi qui ai le couteau Akk. C'est moi qui dicte les règles et si je veux cette ville, je l'aurais. Pigé du con ?"

"Tu ne devrais pas faire ça Maki. Tu te mets en danger en faisant du mal à cette petite fille..."

"Oh... Pourquoi ?"

"Car je risque de mal le prendre... Laisse-la partir."

Il posa la lame sur sa gorge, juste devant moi... J'étais à bout, j'étais fatigué, j'avais les nerfs à vif. Je serrais les dents, ne faisant que lui demander de rien lui faire, le suppliant presque, sentant la tension monter. La mère pleurait, la petite pleurait, les autres chasseurs riaient en cœur... Je ne savais pas quoi faire... Je devais l'aider, je ne devais pas la laisser mourir... Il alla pour planter la lame et on entendit un coup de blaster. La mère... Son corps tomba au sol... Tout le monde se retourna vers le type qui la retenait... Il ne semblait pas avoir fait exprès... La gamine partie rapidement vers la mère et Maki me regarda, aussi choqué que moi. C'était un gosse en fait... J'allais les briser, tous. Il recula, regardant bien que la colère montait en moi. J'étais debout, tremblant de rage... Il fallait que je fasse quelque chose... Il fallait que je les butent, tous.

"Écoute mec, je ne voulais pas buter la mère, c'est cet abruti-là qui... Écoute, j'ai du fric, je t'en prie..."

La rage. Elle était là, pour de bon. J'attrapais le type plus loin avec la Force, le dirigeant vers moi à toute vitesse, écrasant son corps sur le sol violemment plusieurs fois, jusqu'à voir son corps désarticulé. La mort avait été violente pour ce demeuré qui avait fait une trop grosse erreur dans son existence. Le sang avait giclé sur moi... Je ne me sentais pas bien. J'avais envie de pleurer, de crier, de mourir... Je tentais d'attraper Maki, mais il esquiva, je le ramenais à moi avec la Force pour le foutre à terre, grimpant sur lui, prenant son couteau et lui enfonçant violemment celui-ci dans le torse. Il cria de douleur, mais je m'en fichais, j'aimais ça... Il devait payer.

"BUTEZ-LE ! JE VOUS EN PRIE BANDE D'ABRUTI"

J'allais mourir, mais j'allais l'emporter avec moi... Je devais mettre le monde à l'abri, partant les mains sales ou non. J'entendais déjà les armes se charger autour de moi pendant que je frappais encore, encore, encore et encore cet enfoiré ! J'allais trop loin, je le savais... mais j'avais besoin de ça, je le tuer...

"TU VAS CREUVER  ! TU VAS CREUVER !"
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Välestia Hangana
Välestia Hangana
Résistance

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Localisation : D'Qar
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❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]

Je sentais mon sang se glacer et très vite je me sentais incapable de bouger. Comment se fait-il que je me retrouve à ne plus pouvoir faire un seul mouvement, ce n’était pas la première fois que je me retrouvais face à face avec le danger, alors pourquoi cette fois-ci était différente ?  Mon arme n’avait jamais connu ce genre de grippage, alors pourquoi maintenant ? Je me devais de bouger, de faire quelque chose, je me devais de protéger Jerick. Je me le devais. Et si ça ne dépendait pas de moi finalement ?  Le chasseur de prime profitait de mon trouble soudain pour reprendre l’avantage sur la situation. Sa voix me fit serrer les mâchoires, s’il me tirait dessus il avait intérêt de le faire bien, en une seule fois, car s’il me permettait de me relever il n’aurait pas le temps de le regretter. Mais je ne m’écarterais pas, Je ferais rempart jusqu’à ce que je lâche mon dernier souffle. Alors qu’il pointait son arme vers moi je le soutenais du regard, si je devais perdre la vie dans cette chambre je veux emporter son visage avec moi.  Mais au lieu de sentir la douleur fustigeante me traverser la poitrine, je n’ai entendu que la voix de Jerick avant de le voir se jeter sur l’homme. Il le frappait si fort qu’il lui fit traverser la porte sous mon regard stupéfait.  Il m’attrapa alors,  me bloquant entre lui et le mur, il se tenait dans mon dos, me tenant fermement par les épaules.

« Je… Je vais bien. Mais toi ? Ça n’a vraiment pas l’air d’aller. Je t’en prie partons. Je sais que ce n’est pas ton genre d’abandonner lorsque tu te trouves dans pareille situation mais là c’est beaucoup trop risqué… Je ne veux pas que… »

Je fus interrompue par un cri, une fille visiblement.  Le chasseur ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire, je me retournais alors pour faire face à Jerick et sa mine désolée, appuyée contre le mur. Il se mit à genoux me prenant les mains, ses mots sonnant comme des adieux, je ne comprenais pas, ou plutôt je me refusais à comprendre.  J’allais pour prendre la parole à mon tour mais l’homme de l’autre côté de la porte fut plus rapide que moi. Lorsque je reposais mes yeux sur mon ami il se releva, avec difficulté. Il me regardait, presque avec tendresse à travers des yeux noyés dans les larmes qui finirent par couler sur ses joues que je m’empressais d’essuyer. Non… Ne pars pas s’il te plait… Ne m’abandonne pas encore une fois… Je fermais les yeux, la gorge nouée lorsque ses lèvres se posèrent sur mon front. Je le regardais détacher ce collier autours de son cou et me le poser dans la main. Cette pierre était magnifique, presque hypnotisante et elle semblait briller de sa propre volonté. Je reposais mon regard vers lui plein d’incompréhension.  Il referma ma main dessus et je su alors à ses paroles qu’il s’agissait réellement d’un adieu. Mon cœur se souleva et les larmes me montèrent aux yeux instantanément. Alors qu’il farfouillais dans son sac je pris la parole, bredouillante.

« Que… Quoi ? Non… Jercik non… J’ai besoin de toi tu ne comprends pas je… Ne me laisse pas… pas encore… je t’en prie… »

Il me lança un dernier regard puis s’élança alors dans le couloir, je me précipitais vers lui pour le retenir par la main mais je ne fis que le frôler, tombant à genoux sur la moquette brûlée de la chambre d’hôtel.  Mon cri résonna alors dans tout le couloir. Avais-je déjà crié aussi fort ? J’en doute.

« JERICK ! »

Il était mon héros, celui que j’idolâtrais depuis petite. Je portais les mains sur ma poitrine au niveau de mon cœur qui me faisait horriblement souffrir, cette sensation que je n’avais pas ressentie depuis cinq ans, les yeux crispés et les larmes me secouant le dos, je me recroquevillais sur moi-même. J’avais la sensation de revivre les mêmes émotions que lorsque l’on m’apprit le décès de mes parents. Le Jedi était l’unique lien qu’il me restait entre eux et moi, le seul souvenir encore bien vivant et qui se refusait à l’être. J’avais l’impression qu’on les tuait pour la seconde fois. Je serrais son collier contre ma poitrine, à m’en faire saigner la paume de la main, j’avais échoué. Je me sentais minable à cet instant. J’avais essayé de le raisonner, je lui ai même ouvert mon cœur alors que je m’étais jurée de ne plus le faire. Je me retrouvais de nouveau avec cette douleur lancinante dans la poitrine qui m’étouffait de plus en plus. J’entendis alors des cris et des pleures qui me sortirent de ma torpeur. Je me précipitais vers la porte fenêtre que je faisais coulisser de toutes mes forces pour me retrouver sur le petit balcon, dominant toute la scène qui se déroulait sous mes yeux. Mon souffle était court et les battements de mon cœur trop rapides, mes mains s’agrippèrent à la rambarde ne détachant pas mon regard de Jerick. J’étouffais un cri portant la main sur ma bouche lorsque la mère de la jeune fille s’effondra au sol sous ses yeux. Personne n’avait compris ce qu’il s’était passé, une mauvaise manipulation visiblement, mais qui coûta la vie d’une innocente. L’attitude de l’homme changea alors, il semblait terrifié, je ne voyais pas le regard du Jedi, me trouvant dans son dos, je ne pouvais alors qu’imaginer que si l’autre était en train de mouiller son slip ce n’était qu’à cause de son visage.  Je vis alors l’un de ses sbires traverser la cours sans même comprendre ce qu’il lui arrivait avant de finir sa vie dans des douleurs surement insoutenables. Je restais figée, toujours la main collée à ma bouche, regardant ces hommes tomber les uns après les autres tandis que Jerick semblait pris de pulsions meurtrières comme jamais je n’avais eu connaissance le concernant. Se laissait envahir par la colère de la sorte ne lui ressemblait pas, même pour un homme qui n’a plus rien à perdre, qui n’attend plus rien de quoi que ce soit.

Je fis alors demi-tour, retournant dans la chambre en courant, j’extirpais son sac de dessous le lit en y vidant l’entièreté sur le lit, je restais alors surprise, en plus d’y trouver ses sabres lasers je lui trouvais des vêtements propres, comme s’ils étaient neufs. D’où pouvaient-ils sortir ? Ils faisaient écho à mon souvenir concernant les bures Jedi d’avant, mais… en mieux. Je fronçais les sourcils en secouant doucement la tête. J’y songerais plus tard, ce n’est pas le moment. Je saisi les deux sabres lasers les accrochant à mon ceinturon, prenant mon blaster à la main qui semblait étrangement vouloir fonctionner correctement. J’allais pour partir de la chambre lorsque je tournais la tête vers mon sac. Je me dépêchais de fouiller à l’intérieur afin d’y retrouver la photo dont je m’étais servie pour le trouver. Celle avec mes parents, Nadasha, lui et moi entre eux quatre, nous avions l’air si heureux sur cette photo, bien loin de tout ce qu’on aurait pu imaginer pour le futur.  Je la rangeais dans l’intérieur de ma veste et dévala les escaliers quatre à quatre, exécutant sans pitié les quelques hommes du chasseur que je trouvais sur mon chemin. J’entendis alors quelqu’un hurler.

« BUTEZ-LE ! JE VOUS EN PRIE BANDE D'ABRUTIS »

J’arrivais sur le parvis de l’hôtel, essoufflée mais ne le remarquant pas à cause de l’adrénaline qui me remplissait les veines. Je les voyais tous charger leurs armes pointées sur Jerick. Sans réfléchir je tirais dans le tas en avançant vers eux, ça aurait au moins le mérite de les distraire et de surement les faire changer de cible temporairement. Je ne pouvais pas rester là les bras croisés à attendre de le voir se faire transpercer de toute part.

« Jerick NON ! Pas comme ça ! Ce n’est pas toi ça ! Ressaisis-toi ! JERICK ! » Je serrais les dents et me mis à hurler « JERICK REGARDE MOI ! »

Il fallait qu’il me regarde, il le fallait mais je n’avais plus le temps d’attendre. Je détachais rapidement un des sabres et lui lança juste à ses côtés avant de me protéger des tirs ennemis derrière un pilier.

« N’OUBLIES PAS CE QUE JE T’AI DIS JERICK ! N’OUBLIES PAS QUI TU ES VRAIMENT ! »

Un des hommes tira me blessant au flanc gauche me tirant un cri, je me laissais glisser au sol, dos contre le pillier, les yeux crispés. Tant pis si j’y laissais la vie, mais la galaxie ne devait pas se voir priver d’un des derniers Jedi, sa vie était beaucoup plus précieuse que la mienne et je ne le laisserais pas tout foutre en l’air, ni aujourd’hui, ni demain. J’appuyais aussi fort que je le pouvais sur ma blessure, le sang flitrant déjà entre mes doigts. Je sortis de la poche de ma veste la photographie, défaisant un de mes lacets je l’attachais au deuxième sabre laser du Jedi, en essuyant les traces de sang que j’y laissais. Je me relevais avec difficulté et en y mettant toute ma volonté. Je le regardais m’appuyant contre la pierre froide.

« Il y a des choses plus importantes que nous… Ton passé tu ne peux le changer, mais tu peux t’appuyer dessus pour changer ton futur… »

Je ne savais pas s’il m’entendait mais je n’avais plus à force de crier aussi fort. Je lui lançais donc le dernier sabre qui vont rouler jusqu’à ses pieds avant de m’appuyer contre le pilier. Je fermais les yeux un instant avant de les relever vers le ciel, implorante, ne sachant pas à qui je m’adressais réellement.

« Je vous en prie… ‘il vous faut une vie aujourd’hui prenez la mienne mais laissez-le vivre. Beaucoup de peuples ont besoin d’espoir, il est Jedi, il est l’essence même de ce en quoi les gens croient… Laissez-le vivre. »

Je défis ma veste, elle me semblait à présent trop lourde à porter, comme mon ceinturon . Je laissais tout tomber au sol, sortant de derrière le pilier je tirais vers les hommes qui venaient vers moi. Si ceci était ma dernière bataille, alors je voudrais perdre ma vie en y faisant face.

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Jerick et Välestia
"Epilogue"
Chapitre 1.XI

   
Sixième Post

Je frappais une fois, deux fois, trois fois, quatre fois... Il saignait. Je respire. Je le battais presque à mort, son visage commençait à être légèrement défiguré, mes mains étaient plus que fragile... Je respire. Je le frappe ! Il avait tué une mère ! Il avait gâché la vie d'une enfant ! Il devait payer ! IL DEVAIT PAYER ! Je laissais les larmes couler sur sa tronche de minable ! JE LE BUTAIS ! JE LE VOULAIS ! Je protège ce monde ! Personne ne peut me vaincre ! Je suis Jerick ! J'en ai rien à foutre ! Je le frappe ! Je respire...

"Non... non... stap... stap...arrîte.... t'es le gentil... t'es le jedi... tu as pas le droit..."

"ET LA VIE DE CETTE MERE !"

"Je suis désolé... je t'en supplie... ne me tue pas... je..."


Je détectais quelqu'un. Välestia...? Elle était blessée. Mon regard devenait pour une fois depuis plusieurs jours, vraiment animé par quelque chose. Où était-elle ? Elle était venue... Mon sabre était à terre... Elle me criait, je ne comprenais pas quoi... J'entendais une sorte de bourdonnement me tuer de l'intérieur, me vriller les tympans... Je regardais l'homme que j'avais en face de moi... Ce n'était même pas un homme, c'était un gosse... Il devait avoir quoi ? La vingtaine. Il pleurait, il me suppliait...

"Je t'en prie... Jerick, je suis désolé... je... je les fais partir..."

"Tu n'es que misère dans mon monde... Pourquoi je te laisserais en vie ?!"

"Je sais... je sais... je suis une merde, mais... ne me frappe plus... je t'en prie..."


Les dents de sortie, j'entendais encore les tirs... Välestia était à terre... La rage montait encore, complètement folle et ingérable... Je devais me le faire... le buter. La galaxie se porterait mieux sans lui, mais... Välestia... Elle était mal en point... Je devais faire quelque chose... Non... Je devais le buter. Je devais mettre fin à sa vie. J'étais Jerick, le Chevalier Jedi et je pouvais choisir si ce minable pouvait vivre ou non ! Il avait dépassé les limites de ma colère... Je sentais les pierres autour de moi trembler, grimpant dans l'air petit à petit à mes côtés. Maki passait ses bras devant son visage difficilement... Il me faisait pitié... Je voulais le buter. J'attrapais alors mon sabre laser, un sourire en coin... J'allais y arriver... Välestia m'avait donné juste assez de temps pour que je puisse exécuter Maki... J'ouvrais mon sabre au-dessus de lui, les pleurs de ce malheureux ne se sont fait que plus bruyant... J'abattais alors mon sabre sur sa tête, écoutant les tirs de blaster dans la direction de Välestia... Elle me parlait... Elle. La jeune fille de ce second père. Elle, la charmante femme pour qui j'avais autant d'affection... Je baissais mon sabre, Maki continuant de pleurer et de prier... Qu'est-ce que je foutais là...? Je regardais alors Välestia sortir de son abri derrière son pilier, le second sabre était à mes pieds...

"Jerick... je... je peux lancer un arrêt. Je peux les arrêter tous et on part, mais laisse moi la vie.. je t'en supplie..."

"Lance le... vite."


Je me relevais, déployant mon autre sabre, et faisant barrage entre les tirs de ces enfoirés et Välestia qui était vraiment mal en point... Maki pianota sur son poignet un truc pour que les autres chasseurs stoppaient les tirs, les derniers ayant été renvoyés par mes sabres bleus... La bataille avait pris fin... Je rangeais mes sabres, prenant dans mes bras Välestia, la portant presque. Elle ne devait pas faire d'effort. Je lançais un dernier regard à Maki... Il était à terre, vraiment amoché, sans doute entre la vie et la mort... Qu'est-ce que j'avais fait là-bas... J'allais vraiment sacrifier Väl pour... pour le tuer ? Mon regard redevint alors vide de sens, de raisons... Je prenais Välestia contre moi, pleurant contre elle, chuchotant pour demander son pardon, niché dans son cou... Elle avait pris cher, pour moi... Encore une personne en danger à cause de moi. La petite fille s'abattait pendant ce temps sur le corps de sa mère, inerte... Je ne voulais pas voir ça... Je ne voulais plus rien voir. Maki partait alors avec ses hommes, me laissant en paix comme il l'avait promis. La petite fille, alors, n'avait que ses yeux pour pleurer et que les bras des divers inconnus citoyens autour pour appeler la police de la ville... Je devais partir, rapidement.

"Je dois t'emmener plus loin, aller..."

Je soulevais entièrement Välestia, me reprenant et retournant dans ma chambre, les habitants sortant petit à petit, effrayés... Je posais Välestia sur le lit, poussant mon sac par terre... Il fallait qu'on parte... Je prenais alors le reste de la trousse de soin, remontant son haut pour découvrir qu'elle avait vraiment prit un mauvais coup. Je me mettais alors au boulot, lui prodiguant les plus simple des soins que je pouvais connaitre... Son corps... Elle avait été blessée et à cause de moi. Je ne pourrais jamais me le pardonner... Jamais. C'est ce qui arrive tout le temps aux gens qui sont près de moi. Papa, Nadasha... Les parents de Välestia et elle-même. Combien de temps ça prendra pour que ça arrive à Reika ou même à Kilian ? Je n'avais plus de larmes en stock, mais j'avais une boule dans la gorge qui me faisait souffrir au plus au point... J'entendais alors les gardes arriver, déjà. J'avais fait de gros dégâts et j'avais sans doute dû semer la panique...

"Les mains en l'air !"

"Si je relâche mes mains, elle va mourir !"

Je me faisais attraper alors par les bras, des secouristes prenant le relais sans que je puisse y faire quoi que ce soit. J'avais été trop dur avec mon corps aujourd'hui et la Force me le faisait sentir. J'avais mal, à tous mes muscles... J'allais alors contre le mur, le médecin disant qu'elle pouvait s'en tirer avec du repos... Je soupirais de soulagement malgré la colère qui montait en moi... C'était à cause de moi tout ça... Il fallait que je parte, la laissant là... Le garde me reconnut, fronçant les sourcils... Tout à coup, moi aussi... C'était un type dans le district à Coruscant... Il me connaissait, car j'avais détruit un immeuble entier avec la Force pour aider a sauver un paquet d'humains encore présent dans cet Enfer...

"Je ne vous arrête pas, car vous m'avez sauvé la vie à moi et à mon fils... Mais ne revenez plus sur Naboo. Vous semez la terreur, la destruction... Tirez-vous. On prendra soin de la gamine, plusieurs témoins ont vu qu'elle n'a rien fait de mal contrairement à vous."

"C'est moi le terroriste maintenant ? Alors qu'un Chasseur de Prime a débarqué sur la planète ?"

"Oui, à cause de vous d'ailleurs. Tirez vous."

"Je ne peux pas la laisser là..."

"On lui donnera un sédatif pour l'emmener à l'hôpital le plus proche et on prendra soin d'elle... Elle est en territoire Nouvelle République de toute manière et sera même sans doute vue comme une héroïne de ce drame dont vous êtes responsable."


Le garde était contre moi, ses collègues aussi et même les médecins... Qu'est-ce qui venait de se passer...? Je devais la laisser là...? C'était peut être la meilleure façon de se dire au revoir ? Välestia ne serait pas en sécurité avec moi. J'étais recherché par l'Empire, par les Chasseurs de Primes ? Je ne pouvais pas couvrir ses arrières. Je m'approchais alors d'elle, un sourire triste se dessinant sur mes lèvres pour venir m'accroupir près du lit où elle était. Les docs s'écartèrent, ayant accomplie les premiers secours. Je posais alors mes mains sur sa joue, sur son ventre... Tout allait bien. Elle allait bien...

"Hey petite... tu es totalement tirée d'affaire là... Tu as été très courageuse, je suis fier de toi... ça va aller ?"
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Välestia Hangana
Välestia Hangana
Résistance

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❝ Une main tendue ❞
Jerick & Välestia

Aider le blessé et le faible, c’est ce qui différencie l’homme de l’animal
   
[ Hugo Pratt ]





Le temps me paraissait si long, comme s’il s’étirait et que les secondes devenaient des minutes. Je me demandais encore comment je faisais pour rester debout et tenir mon arme aussi droite. Je voyais ces hommes tournés vers moi alors que Jerick était toujours au-dessus de Maki. Je ne tiendrais plus longtemps, je le savais, je le sentais, la douleur était trop forte et déjà je sentais mes jambes trembler. Je hurlais son nom, au du moins je pensais le faire, sans doute plus assez de force dans ma voix. Il devait se réveiller, il devait sortir de ce cauchemars, pas seulement pour moi, mais pour cette jeune fille qui venait de perdre sa mère, pour ces gens tout autours qui n’avaient pas envie de tomber sous le joug de ces pirates sanguinaires… Mais aussi pour lui, parce que vivre à genoux de la sorte ce n’était pas lui. Il se devait de se relever, de montrer qui il était vraiment, que le Jedi au fond de lui ne s’était pas éteint, qu’il était toujours là et plus fort que jamais.  Je tirai, peu importe sur lequel de ces hommes, peu importe lequel je touchais, peu importe si je le touchais ou si je le tuais, je ferai rempart, jusqu’à la fin, pour lui.

Je revoyais les images de la fin de mon enfance lorsqu’il était là. Il lui arrivait parfois de venir me coucher lorsque je n’avais pas envie de dormir, il lui suffisait juste de me parler, je pouvais l’écouter pendant des heures, les yeux remplis d’étoiles. J’avais toujours admiré mes parents, mais Jerick était pour moi mon véritable héros, l’homme juste et noble qui me faisait rêver avec ses histoires, qui m’impressionnait lorsqu’il se tenait droit et parlait sérieusement de choses de grandes personnes que je ne comprenais pas encore.  Je le voyais comme un second père pour moi, encore plus à la mort de mon véritable père. Il avait hérité de cette image que je garderais jusqu’à la fin. Il est le seul à être encore vivant, le seul souvenir heureux que je pouvais encore garder de ma vie avec eux et mes parents. Je donnerais ma vie pour lui. C’est bien ce que je compte faire aujourd’hui.

Je le voyais alors se relever, ses deux sabres allumés, il fonçait droit sur moi, me protégeant des tirs que j’essuyais depuis tout à l’heure, que s’il n’avait pas arrêtés, m’aurait sans aucun doute tuée. Les tirs cessaient, d’un seul coup, je lâchais mon blaster, me laissant tomber dans les bras de Jerick. Je n’avais plus la force de rester debout, mes jambes m’avaient lachées et je sentais déjà ma vue se troubler.  Il pleurait, me demandant de lui pardonner. Mon souffle était lent et j’avais des difficultés à parler, je posais ma main sur sa joue, trempée.

« Chut… Ne sois pas désolé… Je… Je suis fière… de toi Jerick… Tu t’es rappelé qui tu… tu étais vraiment… En épargnant sa vie… Donner la mort est facile… quand on a du pouvoir… s’avoir en épargner une… C’est une preuve… de… de sagesse… »

Mon visage se tord de douleur alors qu’il me soulève et me porte à l’intérieur, ma tête tombant contre son torse abîmé, je me sens vidée, dans un état second, flottant entre deux eaux. Je me sentis alors déposée sur quelque chose de tendre, et d’agréable, je rouvrais les yeux les posant sur le Jedi, c’était flou mais je savais que c’était lui. Je sentais ses mains se poser sur moi, il commençait à me soigner, je ne luttais pas, je ne grimaçais pas, je n’en n’avais pas la force.

« J’ai… J’ai si froid… » J’étais gelée, ses mains me semblaient brûlantes, je posais une main sur la sienne « Il faut… te soigner au… aussi… »

J’entendis une voix qui me semblait lointaine, je tournais la tête difficilement vers sa provenance, plusieurs hommes se trouvaient sur le pas de la porte de cette chambre ravagée.  Je sentis alors qu’on le tirait vivement loin de moi, ma main retombant lourdement sur les draps, je sentais mon cœur s’emballer, non… ne me l’enlevez pas… Je vous en prie… Plusieurs personne s’afféraient autours de moi, je ne comprenais pas ce qui se passait, ça me faisait peur, j’étais terrorisée, qui étaient-ils ? Que me faisaient-ils ? Où est Jerick ?

« Non… Lai…laissez-moi… Non… Je… Jerick… Non…»

Une femme me maintenait les épaules en appuis contre le lit, elle n’avait pas besoin de beaucoup forcer cela étant dit, ma résistance étant médiocre. Etait-ce les pirates revenus pour achever leur travail ? Mes mains tremblaient et je me sentais si mal, la douleur cependant semblait se calmer, j’avais dû recevoir une piqure de morphine ou quelque chose dans ce gout-là, car elle disparut progressivement mais efficacement.  Ma vue se rétablissait un peu même si je me sentais faible. Mon rythme cardiaque s’apaisa enfin lorsque le Jedi revint à mes côtés. Je m’empressais de saisir sa main et de la serrer avec le peu de ressources qu’il me restait à ma disposition. Sa main sur mon front me fit du bien, il m’appaisait, je n’étais surement pas en danger s’il s’adressait à la moi de la sorte.

« Je vais bien… Je crois… Tant que tu resteras près de moi… j’irais bien… » Je réalisais soudain ce que j’avais laissé dans ma poche de pantalon et glissa ma main à l’intérieur avec quelque difficultés pour en ressortir le collier qu’il m’avait confié. « Je crois qu’il te revient… Tu lui as manqué… » Je le posais à côté de lui. « C’est moi qui suis fière de toi… tu te retrouves sur… sur la bonne voie. » Je grimaçais, je ne devais pas parler trop vite au risque de trop tirer sur mes plaies. « Ton sabre… Je… J’y ai laissé quelque chose pour… pour toi… Je… Je veux que tu le gardes… Pour moi… » Je faisais allusion à la photo que j’avais accroché solidement autours du manche à l’aide de mon lacet.  Un des hommes en uniforme s’approche alors de nous.

« Bon, il faut partir maintenant. On s’occupe d’elle.»

« De… De quoi… que… Jerick tu vas où … » Je sentis la peur reprendre possession de moi et ma main se serra d’avantage sur la sienne, j’essayais de me redresser mais les médecins me maintinrent  fermement. « Non… Jerick… Pars pas… Jerick me laisse pas… Jerick… C’est toi mon héros… Les laisse pas m’emmener… S’il te plait… me laisse pas… Pas encore… » Je tentais de lutter alors que je les voyais le faire reculer, les larmes me montèrent aux yeux et je m’agitais, défaisant mes pansement, rouvrant la plaie à peine refermée par les points de suture, la refaisant saigner de plus belle. Je tendais la main vers lui. « Jerick s’il te plait… Non… S’il te pl… » Ma vue se brouilla, s’assombrit et ma tête tomba lourdement sur l’oreiller. Le médecin retira alors l’aiguille de ma cuisse.

« Elle est sous sédatif, elle ne fait que dormir. On n’avait pas le choix, elle s’est déjà fait sauter ses points. Il ne faut pas qu’elle perde d’avantage de sang. »

Je plongeais alors dans un sommeil sans rêve, un grand espace vide, noir, qui m’enveloppait toute entière, ne pouvant lutter contre.


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Jerick et Välestia
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Chapitre 1.XI
Dernier Post

Souffrance, destruction... C'était comme ça que me voyaient les gens autour de moi ? J'étais sur le cul. Je venais de repousser une vague d'ennemis et c'est comme ça qu'on me remercie ? Je fronçais les sourcils, je savais qu'il fallait que je parte bientôt... Välestia reprit la parole malgré le fait qu'elle devait rassembler ses forces et les garder pour pouvoir guérir vite elle continuait à me parler... Elle était fatiguée et en plein délire déjà. Je lui souriais, commençant a ramasser mes affaires. Elle m'avait donné ce pendentif... C'était le même cristal que je comptais lui confier si jamais je ne revenais pas... Je soupirais lourdement, la journée avait été compliquée pour elle, mais pour moi aussi... Välestia... Je caressais sa joue, espérant qu'elle comprenne qu'il fallait que je parte. Je me détachais lentement d'elle, passant le pendentif autour de mon cou, l'attachant soigneusement en la regardant les yeux, mon sac sur le dos, prêt à partir.




Je posais un baiser sur sa main avant de la lâcher, emporté délicatement par les gardes... J'allais devoir la confier aux gens de Naboo mais malgré leur méfiance, je savais que je pouvais faire confiance à ces gars-là. Je sortais de la chambre, regardant la tête de Välestia se poser lourdement sur l'oreiller... Je passais ma main devant ma bouche, regardant les deux gardes couvrir la porte principale pour me faire comprendre que je ne rentrerais plus à présent... Je baissais la tête, commençant à rejoindre la cours en sortant de l'hôtel. Tout était fichu, irréparable... C'était à cause de moi tout ça et j'en avais vraiment conscience. Je passais une main dans mes cheveux, grimaçant, car je réalisais que j'avais vraiment pris un mauvais coup sur le torse... Il allait me falloir des soins, très vite.

Je regardais alors le corps de la mère, la jeune fille pleurant encore un peu plus loin. Les gens me regardaient, comme un criminel... Je passais devant eux, mon regard vide reprenant le dessus. Je regardais la mare de sang de Maki plus loin sur l'herbe... J'allais le buter, vraiment. J'allais le tuer, car il ne méritait vraiment que ça. Je recroiserais cet enfoiré, c'est clair et net. Il allait se venger contre qui, contre quoi ? Je ne savais pas vraiment, mais quelque chose me disait que j'étais véritablement dans une merde noire... Je repensais à ce surnom que je m'étais donné dans l'arène à Yavin IV. Akk, venant du Chien Akk... Je repensais alors aux Dresseurs d'Ombres et au même surnom qu'avait mon ancêtre... J'espérais ne pas l'avoir trop déçu aujourd'hui avec toute cette violence... Je serrais les poings, les dents, les fesses même en passant devant une foule de citoyens de Naboo... Ils ne voulaient plus de moi ici, c'était plus que clair... Je prenais un de mes sabres laser, observant cette photo que m'avait laissée Välestia...

C'était une photo de moi, de Nadasha, de Välestia et de ses parents... Une famille. On formait une vraie famille à l'époque, mais maintenant... Plus vraiment. Je plaçais cette photo dans mon sac avec mes sabres laser... Il me fallait une pause et je n'avais plus le choix, il fallait que je me rende dans ma dernière demeure, L'Égide. J'avais mon rapport à faire à Ronas et j'en avais pas envie, mais s'il fallait que je vive encore là-bas, je devais encore faire en sorte que Ronas m'accepte... Je n'avais pas envie de voir Reika aussi, mais il allait bien falloir coopérer au bout d'un moment. Je me rendais alors directement au statioport, posant mon cul dans un cockpit de vaisseau, faisant attention que personne ne regarde pour voler tout simplement celui-ci. Je n'étais pas un bon humain, je n'étais pas un bon jedi, je n'étais pas un bon exemple ou modèle comme pouvait le penser Välestia... Ce que j'étais ? J'étais simplement Jerick et j'en avais rien à foutre.
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