Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena



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Opéra des Galaxies

A chacun de mes séjours sur Coruscant, je ne manquais jamais de me rendre à l'Opéra des Galaxies. C'était presque devenu une sorte de rituel. Je devais avouer que l'Opéra était un des lieux que je préférais sur Coruscant. Haut lieu de divertissement et de culture, il prônait aussi l'art de vivre des élites Coruscanti et plus largement celles de la Galaxie toute entière. Situé dans le District de Calocour contrôlé par la Nouvelle République, l'Opéra était aussi devenu un lieu de rencontre pour les partisans républicains présents sur la planète. C'est donc tout naturel que je m'y rende pour rallier le plus de personnalités possibles à la cause du Sénat.
Mon chauffeur me déposa à l'entrée, je descendis gracieusement de la navette pour prendre le chemin qui menait aux grands escaliers. Chacune de ces sorties à l'Opéra me coûtait plusieurs milliers de crédits, mais qu'importe. Je ne faisait pas les choses à moitié, ce soir j'avais réservé une loge pour moi seule. Réserver une loge était utile car l'on disposait ainsi d'un espace pour converser en privé.

J'arrivai au niveau des escaliers recouverts d'un immense tapis rouge. Ici était le premier point important. En effet, les escaliers à l'entrée était un lieu de parade informel pour l'Elite. Les puissants démontraient aux yeux de tous leur richesses en se parant de leur plus beaux atours et en adoptant une démarche noble. Il était évident que c'était le plus mauvais endroit pour tomber dans les escaliers car l'on devenait automatiquement la risée de tout Coruscant. La montée des marches était capitale. Je trouvait ces pratiques assez superficielles et puériles, mais je m'y prêtais volontiers si cela pouvait servir mon influence en politique. Adoptant une allure gracieuse, je montai les marches. Je réalisai que les regards se tournaient vers moi, m'arrachant un petit sourire. Je me sentais très en beauté ce soir. Je portai une grande robe de brocart bleue nuit agrémentée de motifs cousus de fils d'or. Mes cheveux dorées étaient relevés en un chignon élégant. J'avais complété ma tenue par une parure de saphirs, une rivière de pierres précieuses habillaient mon cou.

Avec la fierté du devoir accompli, j'arrivai en haut des marches pour déboucher dans un hall luxueux. L'Opéra portait bien son nom, il semblait presque que l'éclat des étoiles illuminaient la voûte de la salle. Dispersés en petits groupes, un grand nombre de personnes entretenaient des discussions animées. Un rapide coup d’œil à l'horloge me montra qu'il restait encore un peu de temps avant de devoir entrer dans la salle de spectacle pour assister à la représentation. Sondant la salle, je vis au loin un groupe de sénateurs représentant des systèmes de la Bordure Médiane. Je pris le temps d'aller les saluer un par un, et la discussion dériva un peu sur les nouveaux projets de lois étudiés en ce moment au Sénat. J'adoptai un sourire charmeur de circonstance malgré que mes interlocuteurs se soient révélés des plus ennuyeux. Un peu plus je m'endormais debout. La sonnerie d'annonce me délivra. On allait bientôt ouvrir les portes de la salle de spectacle.

Les gens commencèrent peu à peu à avancer, les groupes se disloquèrent. Me mouvant silencieusement, les pans de ma robe glissant au sol, j'échappai au groupe de sénateurs. Tout à coup, il me sembla voir une personne que je connaissais à l'autre bout du hall d'entrée. Oui j'avais déjà vu cette femme, j'en étais sûre. Se sentant peut-être regardée, la femme tourna le regard vers moi. Avec ma grande robe et mon allure presque royale, je ne passai absolument pas inaperçue.
La mémoire me revint d'un coup, je savais d'où je connaissais cette femme, et je n'avais pas vraiment envie de lui parler. Tournant à gauche, je m'engageai vers le couloir menant aux loges. L'Opéra était immense et il y avait des couloirs dans tous les sens, mais je m'y retrouvais depuis le temps. Ma tentative d'esquive échoua car soudainement la femme se retrouva en face de moi. La conversation était inévitable. Mon visage conserva un masque de politesse inébranlable alors que je la saluai : «Bonsoir. Cela fait bien longtemps...  »
Et j'aurai voulu que cela dure encore... Je m'essayai à une bravade. «Je n'aurai jamais pensé que vous dilapideriez vos paies pour vous rendre dans des lieux comme celui-ci... Comment allez-vous ?» Je posai la question plus par politesse que par véritable intérêt. Mon beau visage arbora un sourire glacial devant cette mauvaise rencontre, mais au moins j'étais convaincue que je n'allai pas m'ennuyer ce soir !

Robe d'Helena:
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Lucrèce Navilia
Lucrèce Navilia
Sith

Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena 844405vitesse3 Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena 689605sabre3 Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena 797804project2 Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena 850758percept1 Que le spectacle commence ! - Lucrèce & Helena 241493negociation1 Age : 35 ans
Messages : 338
Occupation : Apprentie de Darth Darral
Localisation : Korriban & Coruscant
Race : Humain

Information
Inventaire:
Sith
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Coruscant. Cette planète. Ce lieu. Encore maintenant je me demandais pourquoi j'y avais acquis un petit studio, perdu a Coco town. J'avais un sentiment étrange lorsque je me rendais sur cette terre. Un passé bien trop entaché de sang et un avenir pas plus serein. Un relent de souffrance adoucie de miel. Mais j'aimais son agitation constante, bien loin du silence presque trop austère de Korriban. J'aimais aussi me défaire ne serait ce qu'un temps de l'influence quasi permanente de Darral. J'en étais venue a considérer ce studio comme un refuge bien étrange en vérité. Je ne m'y rendais que trop rarement à mon goût et bien souvent sans réellement prévenir qui que ce soit. Mon passé de mercenaire m'avait permis de posséder un petit pécule confortable. Rien qui ferait de l'ombre aux plus grosses fortunes sénatoriales évidemment, mais c'était suffisant pour moi. Ici je me fondais dans la masse grouillante, ce mélange improbable de races et d'ambitions. Personne ne prêtait attention à moi, pas assez sombre pour briller de rouge, pas assez blanche pour scintiller d'or, une dualité que j'entretenais au prix de mon âme. Du moins était ce là le sentiment qui m'étreignait le plus souvent.

Pensive, j'attache ma chevelure sur mon épaule nue. Il est rare de me voir ainsi, simplement parée d'un plastron de cuir délicat et d'un pantalon prisonnier de botte déliées. Ce n'était pas quelque chose de luxueux, mais je n'en avais guère besoin. Cela serait largement suffisant si je rehaussais le tout d'un brassard fin d'or d'Istic couplé a un bandeau recouvrant tout le bord de mon oreille, finement sculpté. Un cadeau précieux que j'avais fait travailler pour obtenir ce résultat. Un trésor que je cachais toujours soigneusement sur Coruscant. Lorsque je m'estimai prête, je jetai sur mes épaules une lourde cape aux reflets sombre et rabattit sur mon front la large capuche.

L'Opéra. Ce clinquant me faisait sourire avec un amusement certain. J'aimais la musique, j'aimais m'y fondre sans penser a rien, comme une goulée d'air frais. Malheureusement, il fallait faire avec les nantis de la planète, les sénateurs et autre politiciens tous pourris jusqu'à la moelle. Parmi ceux là devait sans doute se fondre une paire de contrebandier voir pire. Je m'en fichais un peu, mon passé était ce qu'il était et lorsque la nouvelle du massacre de l'équipage du Black était parvenu aux oreilles de tous, on en avait déduit que la petite Lucrèce faisait partit du lot. Peut être que certain m'avait regrettée, après tout, j'étais douée pour ce que je faisais. D'autre avait sans doute hausser les épaules. D'autre encore avait dût se sentir satisfaits. Cela ne m'importait que peu. Personne ne savait réellement ce que j'étais devenue, ni même a quel Ordre j'appartenais dorénavant. Un Empire voulu renaissance de mon Maître...Son Utopie comme il se plaisait à le dire.

Le bruit de mes talons sur le sol était étouffé par les tapis moelleux et hors de prix jeté pour le bien être de ses riches visiteurs. Riche et influent bien évidemment, de ce qui faisait naître une lueur étrange dans mes iris, naviguant entre mépris et haine. Je les ignore. Du moins aurais je sans doute continuer à le faire si mon regard n'avait été attiré malgré lui par l'éclat d'une chevelure couleur blé doré, souligné par un bleu délicat, comme un ciel ensoleillé. Je plisse doucement les paupières. Tiens donc...Me voir ignorée apporte un sourire amusé sur mes lèvres rouges. J'ai toujours adoré la chasse et de celle qui commence toujours par une fuite, même si celle ci est menée avec classe, je dois bien le reconnaître. Madame la Sénatrice sait attirer les regards et elle le sait. Nul ne voit la lueur froide de ses iris glace. Nul n'entrevoit le pli dur de sa bouche. Non, elle devient ce que l'autre a envie de voir, sans doute est ce là le don des politiciens, je n'en sais rien. Il ne me faut guère de temps pour me dresser devant elle et j'admire la façon qu'elle a de maîtriser chacune de ses émotions. Rien ne transparaît de son masque. Peut être m'y serais je laisser prendre au piège, mais cela n'était plus possible. Ma bouche s'arque avec un rien de moquerie, une subtile touche de complicité dévoyée même.

« Longtemps...pas assez apparemment. »

L'ombre de mes cils cache un instant l'éclat particulier de mes yeux. :

« Vraiment ? Pourtant vous êtes bien placée pour savoir exactement ce qu'elles valent nos paies, n'est ce pas ? »

Je lui offre un sourire presque angélique :

« Allons, Madame la Sénatrice, je sais qu'il est propre aux politiciens de poser des questions aux quelles ils ne portent aucun intérêt, mais j'aurais espérer un peu plus de considération de votre part. Entre partenaire d'affaire, il me semble que cela est le minimum. »

Même si cela faisait un temps infini que je ne me prêtais plus au mercenariat, elle avait assez fait appel a nous pour savoir exactement ce que je voulais dire. Elle était en quelque sorte le reflet et la preuve vivante de la pourriture du Sénat, aigrie de pouvoir, corrompue jusqu'à la lie d'ambition. On craignait les Siths et pourtant les mains entre lesquelles les peuples confiaient leur vie étaient bien plus rouge que les nôtres.
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