The Red Capes are Coming



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 The Red Capes are Coming

STAR WARS - RISE OF THE FORCE
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MessageSujet: The Red Capes are Coming   The Red Capes are Coming Empty2/4/2016, 19:57

Les fantômes sont en alerte. La rumeur, relayée par un de nos informateurs des bas-fonds, a parlé d'une descente des troupes de choc impériales chez un receleur du vingt et unième niveau. Pour une histoire de contrebande d'armes. Le sort veut que ce soit justement un de nos fournisseurs de munitions sur Coruscant qui soit touché par cette descente. En la matière, on joue quand même de pas mal de deveine, ah ça, vous pouvez me croire. D'autant plus qu'au moment où le groupe de combat se prépare à partir en expédition pour sauver ce qui peut l'être, une demande urgent retentit dans le post radio de l'unité. Un appel pour exfiltration d'un agent menacé, l'expertise des fantômes est demandée. Je jure à ce moment-là, l'équipe qui s'assemble tourne une douzaine de visages vers moi. Tous des tueurs, tous prêts à aller faire saigner l'Empire. Je réfléchis une seconde avant de me tourner vers Bandat.


| Tu voulais devenir Sergent ma jolie, OK. Tu mènes l'équipe et moi, je rejoins la mission d'exfiltration. Pour ce type d'engagement, un seul fantôme doit être bien suffisant, plus on serait nombreux et plus on attirerait l'attention sur nous. |


Elle hoche la tête, mais je la retiens par le bras avant qu'elle ne se tire avec mes hommes. J'ai beau être impérial dans mon cœur, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un petit quelque chose de voir ainsi mon équipe se tirer sans moi. Ce n'est clairement pas quelque chose qu'on accepte, quand on est officier. Il en va de mon honneur, bien sûr. L'équipe s'en va et je saisis la radio pour accepter de me rendre au point de rendez-vous. Le combiné entre les mains, j'appuie sur le bouton d'émission.


| Fantôme 1 à Sauveteuse. Ravie de te revoir dans le coin, fillette. Je me mets en route. |


Impossible de venir me chercher ni en speeder ni en vaisseau, au niveau où nous nous cachons avec les ectoplasmes de mon unité. Je prends bien soin de nous camoufler, même pour dormir. Dans les endroits les plus obscurs, les plus improbables. Je ne veux en aucun cas faire endurer à mes hommes le moindre danger. Il me faut toutefois une bonne heure pour me mettre en position, après avoir utilisé mon réseau dans les bas-fonds pour obtenir un transport plus rapide que ce à quoi j'aurais normalement pu prétendre. Je me positionne sur une coursive assez en retrait, alignant ma mire vers le bâtiment d'où doit être exfiltré l'homme. J'ai envoyé mes coordonnées à Hangana. J'attends son arrivée, détaillant du regard ce que j'arrive à observer de la lunette posée sur mon fusil blaster. Ma cape camouflée me recouvre, le capuchon rabattu par dessus le casque alors qu'une mauvaise pluie de Coruscant gâche ma ligne de vue. Je l'entends finalement arriver et me retourne, mince sourire au coin des lèvres.


| Si tu voulais qu'on se retrouve juste tous les deux soldat, tu aurais pu trouver un endroit un peu plus confortable. Ca pue l'humidité. Et depuis dix minutes que je suis là, je n'ai rien vu bouger à l'intérieur. Tu es sûre que l'agent a pas eu un coup de flippe? |
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Välestia Hangana
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The Red Capes are Coming 597971main2 The Red Capes are Coming 627267blaster3 The Red Capes are Coming 778958pilotage1 The Red Capes are Coming 763342vitesse1 The Red Capes are Coming 234330diplomatie1 Age : 28 ans
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MessageSujet: Re: The Red Capes are Coming   The Red Capes are Coming Empty2/4/2016, 21:34


Dernière édition par Välestia Hangana le 2/4/2016, 22:12, édité 1 fois


❝ The red capes are coming❞
Hybram & Välestia

Le grade confère autorité et non supériorité.
   
[Jean-Paul Sartre]




Le réveil fut quelque peu compliqué, j'avais veillé tard afin de connaître le plus tôt possible la décision du conseil. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle se faisait attendre et ce matin le manque de sommeil se faisait sentir. Sans vraiment prendre le temps de m'attarder là-dessus je pris mon blaster que j'attachais fermement à ma ceinture, un sac avec le nécessaire pour la mission et ma radio se mit à grésiller. J'avais tout de suite reconnu la voix d'Hybram. Je levais les yeux ciels, sérieusement ? Sauveteuse ? Fillette ?  Il me prenait pour une débutante ou quoi ? Il n'avait pas spécialement appris les bonnes manières depuis la dernières fois en tout cas...  J’enclenchais ma radio avant de prendre la parole à mon tour.

« Suicune à Fantôme 1 - Ça marche l'ancêtre, on se retrouve là-bas ! »

Je me glissais dans la première navette pour Coruscant;, le voyage fût rapide et une fois sur place je me dirigeais donc vers notre point de rendez-vous grâce aux coordonnées qu'il m’avait communiqué. Ça faisait longtemps que je ne mettais pas retrouvée en mission en binôme, depuis mon retour je n'avais été principalement qu'en soutiens sur des groupes déjà constitué de plusieurs personnes et depuis longtemps. J'étais la petite roue de secours de la résistance. Étaient-ils méfiant quant à ma disparition soudaine et mon retour tout aussi précipité ? Je n'en savais rien et je prenais cette mission d'exfiltration comme une preuve de la confiance qu'ils m'accordaient de nouveau pleinement. Ils m’avaient laissé le choix de l’escadron pour m’accompagner, je me suis alors souvenue de l’efficacité de l’escadron Fantôme la première fois où nous avions eu affaire l’un à l’autre. Ma longue cape et sa capuche me permettent de me protéger de la pluie et du vent qui ont décidés de s'inviter à notre petite sauterie. Je remarquais alors au niveau d'une coursive Hybram. Bon et bien il allait falloir que je fasse avec et je sens que ça ne va pas me plaire des masses cette histoire. Qu'on en finisse et vite. Il se retourne alors vers moi avec ce sourire en coin qui me donne déjà de l'eczéma.

« Déjà j'ai un nom et ce n'est pas "Soldat" donc je te prierai de bien vouloir t'en servir. Et non me retrouver seule avec toi ne m'enchante pas des masses, je pensais à quelqu'un de plus qualifié en fait pour la mission, mais je vois qu'ils ont décidé de te sortir du placard et de te dépoussiérer un peu. Et ce n'est pas l'endroit qui pue l'humidité, cette odeur vient plutôt de toi. »

Je tournais le regard vers l'entrée du bâtiment, effectivement tout semblait bien calme. Même un peu trop. Soit nous arrivions trop tard et notre contact étaient déjà aux mains de l'Empire, soit nous n'allions pas tarder à tomber sur les troopers venus le récupérer.

« La menace est réelle, ça a longuement été parlementé hier soir. Je crois que nous n'avons pas une minute à perdre, sans pour autant négliger la sécurité. »

Je sortis de ma poche un petit projecteur holographique et l'alluma, les plans du bâtiment se dévoilaient sous nos yeux, mais notre attention devait se porter sur la pièce colorée de rouge.

« On doit se rendre ici. Notre contact s'y trouve en attendant qu'on puisse le faire sortir de là sans danger. Une idée ? »

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[HJ : au fait nous on est les Fantômes, groupe au sol, les Spectres sont une escadrille de chasseurs ^^]


J'avais rencontré Hangana il y a un bout. Nous avions déjà collaboré ensemble, et c'était tumultueux. Comme avec tous les autres d'ailleurs. La Résistance avait une organisation infiniment plus souple que l'Empire, et cela se ressentait dans les relations entre chacune de ses composantes. La jeune femme était comme beaucoup de combattants de la Résistance ; assez individualiste et pas d'un respect formel vis à vis de ses supérieurs hiérarchiques. Au début de mon entrée dans la faction anti-Empire, j'avais dû beaucoup prendre sur moi pour ne pas cogner tous ces impudents, ces bleusailles mal dégrossies par un drill assez peu exigeant en comparaison de celui des troupes de choc de l'Empire, dont j'étais issu. Maintenant, c'était devenu coutumier. J'avais appris à composer avec cette forme de respect bien particulière, qui n'empêchait pas de vanner les supérieurs, voire parfois d'aller plus loin, verbalement. Hangana n'échappait pas à la règle. Et mon cynisme de tous les instants, couplé à mon humour assez noir, m'avait poussé dès le départ à lui sortir le grand jeu sur les blagues sexistes. Je pensais certaines choses que je disais, mais c'était loin d'être la majorité de tout ce que je débitais. D'ordinaire, je prenais simplement un malin plaisir à dépiter mes interlocuteurs, à les tenir à distance. Qu'on me dise blanc, je rirais sur noir comme si j'en étais convaincu. Il était de ce fait notoriété publique que j'étais un homme xenophobe, mysogyne, misanthrope même. Je cultivais bien volontiers cette image. Du coup quand la jeune femme se pointe, je n'hésite pas à l'attaquer et elle réplique avec son incisive habitude. Je souris tranquillement.


| Ah oui, j'avais oublié qu'il y en avait plus soldats que d'autres, dans notre armée. |


Je lâche un petit ricanement quand elle accuse mon âge, puis mon odeur.


| Vieux mais encore vigoureux. Ces jeunettes, plus aucun respect de leurs aînés. Quant à l'odeur, tu m'en vois ravi. Je me fonds dans mon environnement, tu vois ? C'est notre truc à nous, les Fantômes. C'est ce qui fait notre efficacité. Au temps pour tes narines délicates. |


Je venais ni plus ni moins de sous entendre que les Fantômes se mouillaient beaucoup plus que d'autres, et surtout, que j'étais plus un combattant qu'elle. Plus dur, aussi. Ce n'était pas totalement faux cela dit, même si je me souciais peu de la vérité lorsque je vanais. N'empêche que nous étions là pour accomplir une mission, et c'était tout ce qui comptait. Je l'écoutais donc me dire que l'affaire était sérieuse et j'étudiais l'hologramme qu'elle me présentait. J'étais expérimenté en la matière ; ça faisait plus de vingt ans que je faisais la guerre, et plus de dix que je menais celle de l'ombre, des assauts surprises aux actes de sabotage. Je savais comment procéder. Je montrais un point.


| Le soupirail à combustible. On peut rentrer par là. Ce sera salissant, et j'espère que tu n'as rien contre crapahuter dans du carburant jusqu'au torse. On remonte par l'évacuation des gaz et on monte par cette échelle, là, jusque dans cette pièce secondaire. Ensuite, on pourra chercher ce type. Ca, c'est si tu veux la jouer fantôme. Si tu veux la jouer fantôme bien couillu, en mode sonore et dégueulasse, tu planques ton flingue dans le creux de tes reins, je te couvre d'ici, et tu toques à la porte pour dire que tu viens chercher ton mari qui bosse dans l'atelier, sa mère est malade. Tu vois à la réponse du mec si on est bien au bon moment au bon endroit ; s'il t'envoie paître même gentiment, c'est que ce sera le cas. Sinon, on force le passage. D'ici j'ai un visuel sur le vestibule et les fenêtres. C'est toi la responsable de l'opération, c'est toi qui voit. |
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Välestia Hangana
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La seule raison qui me poussait à faire équipe avec ce Fantôme aujourd’hui était bien uniquement pour ses aptitudes dans ce genre de mission. En dehors de ce cadre on ne peut pas vraiment dire que Rawne soit vraiment quelqu’un de fréquentable. Il est le genre d’homme que je déteste, macho, sexiste et misogyne au point de me faire vomir. Même sous couvert de l’humour on pouvait clairement sentir qu’il pensait certaines de ses paroles. Et moi, les types comme ça, je n’ai aucun scrupule à ne pas me montrer sympathique avec eux. Je lui avais déjà prouvé par le passé que je n’étais pas le genre de petit soldat à ses pieds et que moi ses bottes je pouvais lui faire bouffer sans aucun remords. Nous avions dû composer avec nos deux tempéraments de feu et ce ne fut pas chose aisée. Je ne suis pas sûre qu’il ait eu beaucoup l’habitude de se faire rembarrer comme je le faisais, et plus il me tenait tête, plus j’avais envie de lui rentrer dans le lard. Cependant il restait néanmoins mon supérieur et je savais qu’il ne fallait pas non plus que je pousse trop loin ,  au risque de me prendre une sacrée soufflante par la suite. Seulement je n’arrive pas à rester cordiale et bienveillante avec ce genre de type qui pense que n’y a pas meilleur que la testostérone dans une bonne bière fraiche le matin au réveil. Je me contentais alors d’arquer un sourcil à sa réponse. Tsss si pour être soldat il faut une paire de testicules et savoir cracher au-delà de cinq mètres alors non, je ne suis pas un soldat effectivement.

« Vigoureux… Tss… Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre comme ânerie. Tu innoves depuis la dernière fois, c’est bien… mais pas dans le bon sens. J’aurai du respects pour mes aînés, comme tu dis, le jour où ils sortiront de leurs pensées archaïques. Comme ce n’est pas près d’arriver, je ne suis pas prête de changer non plus. Mais tu veux vraiment qu’on débatte là-dessus ? Non parce que dans ce cas faudra prendre rendez-vous j’ai des choses plus urgentes à faire là en fait . » Je marquais une courte pause le fusillant du regard « Oui ça peut vous arriver d’avoir des éclairs de lucidité, malheureusement pour nous ça ne dure jamais assez longtemps et c’est tellement aléatoire qu’on ne sait jamais quand vous allez avoir une nouvelle idée lumineuse… Ce qui est bien chez nous, c’est que c’est toujours le cas. On est plus fiables. Faut pas vous en vouloir, c’est dans votre nature. »

Je lui tapotais sur l’épaule, faussement compatissante.  Les habitudes ne se perdent pas  à ce qu’on dirait. Je retenais cependant encore la bride, je ne voulais pas qu’il me fausse compagnie avant même d’avoir pu récupérer notre homme. Je l’écoutais attentivement exposant alors ses deux idées qui me plaisaient tant l’une que l’autre. Cependant la seconde idée me semblait risquée du point de vue de notre cible. S’il était en compagnie d’impériaux nous serions vite repérés,  je crains qu’ils ne fassent trop vite le rapprochement entre notre présence et la leur et qu’ils décident d’abattre l’homme pour nous priver de ses informations.

« Je penche pour une chouette baignade dans le soupirail. C’est, à mon sens, la solution la moins risquée pour notre contact. Si on y va tête baissée on ne sait pas ce qui pourrait nous attendre à l’intérieur et l’effet de surprise est, dans la grande majorité des cas, la meilleure technique pour avoir l’avantage. »

Je déposais mon sac au sol retirant une petite charge explosive, je me défis de ma longue cape que je glissais à l’intérieur.  Mouillée pour mouillée, que ce soit la pluie ou du carburant ça revenait au même. Je jetais mon sac dans un buisson fournis histoire que personne ne tombe dessus par hasard. De toute manière il ne passerait pas par le soupirail. Je m’attachais les cheveux en prenant la direction du soupirail.

« Et puis, même l’odeur de carburant est plus agréable que la tienne, ça te fera pas de mal Rawne. »

Je lui fis un clin d’œil et me glissa jusqu’au soupirail sans bruit. Finalement je n’allais pas avoir besoin de ma petite charge, la grille étant en mauvais état un simple coup de pied devrait suffire à la dessouder pour qu’on puisse la retirer sans bruit. Je m’exécutais alors faisant signe à Hybram pour qu’il me rejoigne. C’est parti.
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Je savais bien que si la jeune femme avait fait appel à moi, ce n'était pas de gaieté de cœur. La nécessité fait loi. Dans les rangs de la Résistance autant qu'au sein de toutes les autres forces armées de fortune. L'idéal n'existe jamais vraiment, dans des situations comme les nôtres. Et sa croix à elle, qui découlait immédiatement de cette situation, c'était de devoir me supporter. Savoir en sus que je n'aurais pas été son premier choix n'était pas vraiment une affaire pour me rendre plus avenant, même si au fond je m'en fichais. Je n'avais pas d'amis, dans la Résistance. J'avais une famille, mes fantômes, et j'avais trop le sentiment de les trahir, par moments. J'étais seul depuis trois ans, depuis que j'avais accepté cette mission. Accepté... Autant dire que j'avais simplement obéi aux ordres. Comme toujours. On ne faisait pas meilleur soldat que moi ; obéissant jusqu'à l'absurde. Ma vie dans la Résistance m'avait orienté vers un mode de vie plus souple, plus libéré. Je ne savais pas trop comment les choses allaient tourner, mais comme d'habitude, je donnerais le meilleur de moi-même sans sourciller. Bien entendu, la jeunette encaisse de travers mes plaisanteries, qui sont justement destinées à ça, à l'arc-bouter, à la maintenir sur le qui-vive. Ce qu'elle dit ensuite sur mes pensées archaïques fit écho à ce que je découvrais au sein de la Résistance. J'avais été formé et éduqué au sein de l'Empire dans un crédo rigide, très strict. Où la femme avait aussi bien sa place que l'homme, l'être humain au dessus de toutes les autres créatures extra-terrestres. La vie et sa dureté avaient fini par élimer les limites de ce que je savais, de ce dont j'avais conscience. Je roulais des yeux pour me moquer gentiment d'elle.


| J'innove dans les DEUX sens, ma douce. Mais tu as raison. Restons concentrés sur la mission. |


En plus de ça, il ne fallait pas perdre de vue l'objectif de tout ceci. Les choses pouvaient beaucoup plus mal se passer que nous l'escomptions, si nous nous laissions prendre au jeu de cette joute verbale certes rafraîchissante, mais finalement bien puérile. La jeune femme se gausse, me tapote l'épaule. Je me rends compte, aussi incongru et destabilisant que ça puisse paraître, que je n'ai plus été « touché » par qui que ce soit depuis bien longtemps. La solde était misérable dans la Résistance, comparé à mon salaire d'officier impérial. Je n'allais pas aux putes, faute de temps et d'argent, et même si dans mon groupe il y avait de jolis petits lots, je craignais beaucoup trop les complications. Quoiqu'il en soit, je ne me laissais pas trop destabiliser. La jeune femme me dit pencher pour la solution de discrétion, celle qui a donné toutes ses lettres de noblesse aux fantômes. Je lui souris de toutes mes dents.


| Ok ça me va. On plonge et on s'infiltre. Suis-moi, et fais ce que je te dis. |


Ce n'était pas de l'arrogance ni de l'autoritarisme machiste. Simplement nous avions tous deux nos domaines de compétence et l'infiltration, comme la fusillade à courte portée, étaient mes spécialités depuis plus de vingt ans maintenant. Elle aussi avait ses forces et ses qualités, mais dans ce petit jeu là, c'était moi qui menait la danse. Je ne peux pourtant pas retenir un sourire goguenard.


| Moi qui rêvait justement de te voir toute mouillée... |


Ironie. La jeune femme se débarrasse de son sac et en garde un appareil explosif. On se rapproche doucement du soupirail, sans un bruit. Je l'arrête d'un signe de la main, et m'approche doucement. La grille est en mauvais état, mais je ne veux pas prendre de risques. Je lui signe l'ordre de surveiller les alentours, que je regarde si la voie est libre. Je me saisis de ma lampe de poche, que je fixe parfois en baïonnette au bout de mon fusil blaster quand je me bats dans un environnement sombre et confiné. Je la place entre mes dents serrées, et me couche sur le dos malgré le sol détrempé. Les gouttes me coulent sur le visage mais je passe le faisceau lumineux entre les grilles du soupirail. Bingo. Détecteur. Probablement en cas de danger industriel, mais ça servait aussi à se rendre compte d'éventuelles intrusions. Je glisse deux tiges d'acier entre les grilles, tire sur le mini-câble et le bloque sur le côté. Gardant une main pour maintenir le câble, j'entrouvre le lourd soupirail de l'autre main. Et coince une de mes tiges dans le câble pour l'éviter de tirer à l'ouverture, en lui donnant du mou. La porte peut s'ouvrir sans déclencher d'alarme. Je pousse pour de bon l'ouverture et je le maintiens pour qu'Hangana puisse passer.


| On y va, allez allez! | lui soufflais-je


La jeune femme avance, passe et je rampe sur le dos, jusqu'à me laisser plonger dans le liquide. Je reprends mon fusil en main, passé en bandoulière. J'ai presque l'impression de flotter tant le carburant est épais. Je suis forcément tout éclaboussé de carburant, et elle aussi.


| Et bien voilà, je sais ce que ça fait maintenant, de te voir toute mouillée. En avant. | dis je en éclairant la cuve de ma lampe, la fixant au bout de mon fusil.
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Välestia Hangana
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Hybram & Välestia

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Il y a parfois des rancœurs tenaces, des personnes qui vous font hérisser le poil et montrer les dents comme le ferait un chat face à un chien. On ne peut pas lutter contre ça, je crois que c’est ce qu’il nous reste de notre instinct animal. Se méfier les uns des autres, toujours. Je ne saurai vraiment expliquer pourquoi dans le fond je me méfiais d’Hybram comme je le faisais. J’avais toujours su passer outre avec les personnes avec qui j’avais eu des aprioris par le passé, mais pas avec lui.  Dès qu’il ouvrait la bouche j’avais l’impression d’être un chat qu’on venait de jeter dans l’eau. Il fallait tout de même que je réussisse à mettre mes appréhensions de côté, tout du moins pour la durée de la mission. Une fois accomplie je n’aurai absolument plus aucun scrupule à le tailler en pièces. Sa manière de pensée et d’agir étaient, pour moi, totalement dépassées et d’un autre âge. Comme s’il ne voulait pas vivre avec son temps. Il aurait sûrement préféré que je sois un homme, docile, qui dise amen comme un brave petit chien à tout ce qu’il m’ordonne de faire. Loupé. Pas de chance pour lui j’étais une femme et bien loin d’être docile et obéissante. Ça devait lui faire tout drôle et lui changer de son escadron qui lui obéissait d’un claquement de doigt.  On leur demanderait de s’asseoir et de remuer la queue en faisant le beau qu’ils le feraient sans broncher. Pathétique, aucun amour propre.  Je me contentais de lever les yeux au ciel concernant sa soit disant capacité d’innovation. Parfois le silence est la meilleure des réponses même si elle n’est pas envisageable tout le temps malheureusement. Je revois encore son expression de surprise et d’incompréhension lorsque je lui tapote l’épaule. Bon sang on dirait que je viens de pénétrer dans son intimité. Et le voilà qui aboie de nouveau ses ordres. Je levais les yeux au ciel. Bon et bien je me contenterai de le suivre dans ce cas.

« Oui et bien rêve de choses qui te sont accessibles au lieu de fantasmer sur des faits qui ne sont pas de ton niveau Hybram… » Il se débrouilla pour ouvrir le soupirail et y pénétra en premier. Je le suivais alors. Une chose était sûre, nous étions au bon endroit, le carburant m’arrivait un peu au-dessus de la poitrine. « Je te préviens c’est le seul de tes fantasmes à propos de moi qui va se réaliser ! »

Nous avancions progressivement dans l’obscurité, éclairés uniquement par son faisceau lumineux. Cherchant l’évacuation des gaz des yeux je restais sur mes gardes. On n’est jamais assez trop prudent.

« C’est par là ! » murmurais-je.

Nous entrions alors dans ce gros conduit d’aération qui finit par déboucher sur la fameuse échelle. Je préférai passer devant, j’attrapai les barreaux me hissant progressivement jusqu’en haut de l’échelle « Je te préviens garde tes yeux et tes mains à bonne distance sinon je te noie dans le carburant et je termine la mission en solo. » poussant une lourde plaque découvrant la pièce qui m’entourait  où je posais les yeux prudemment. J’entendais déjà Hybram à ma suite. Il semblerait que nous atterrissions dans un débarras ou quelque chose du même acabit. Le désordre régnait, balais, sacs, cartons… Un vrai capharnaüm. Soudain des bruits de pas se firent entendre, venant dans notre direction.  Je retirais la plaque sur moi et descendis rapidement de quelques barreaux faisant signe au Fantôme de ne plus bouger. Sans bruit je montais les barreaux un à un et observais par quelques petits trous ce qu’il se passait de l’autre côté. Deux hommes se tenaient dans la pièce en chuchotant, d’ici je ne pouvais pas entendre ce qu’ils disaient mais ils n’avaient pas l’air très serein. Je les regardais partir et une fois qu’ils eurent quitté la pièce je pénétrais de nouveau dans la pièce, me tournant vers Hybram je me mis à chuchoter. « Ne bouge pas, je vérifie que la voie est libre et je reviens » Je ne lui laissais pas vraiment le temps de répondre que je repoussais la plaque contre le mur. Avançant à pas feutré je m’approchais de la porte qui était restée entre-ouverte après le départ des deux hommes. Je l’ouvris prudemment et balaya le couloir du regard avant de m’y engager. Tout semblait désert, j’avais la même sensation que devant le bâtiment plus tôt, beaucoup trop calme. Je retournais sur mes pas toujours aux aguets et pénétrais de nouveau dans le débarras. Je m’accroupie et ouvris le passage à mon co-équipier du jour. Toujours en chuchotant je m’adressais à lui. « La voie est libre, cependant je trouve bizarre que tout soit aussi calme. Dans mes souvenirs ce lieu avait plus de vie, là c’est désert… » Je m’écartais du passage le laissant me rejoindre, je le regardais un sourire en coin « Et bien mouillé t’es beaucoup moins… impressionnant… Tu vois un Lothchat mouillé ? C’est exactement ce à quoi tu ressembles en ce moment. » Je me mordais l’intérieur de la lèvre inférieur pour ne pas éclater de rire. Ce n’est pas vraiment le moment mais je ne pouvais pas passer à côté de cette ressemblance frappante.

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Cette vie-là était tout ce que je connaissais, tout ce que j'avais jamais connu. La différence était sans doute qu'avant, quand l'Empire existait encore sous sa forme originelle, j'avais une maison. Le Judicator, un destroyer de classe impérial I, un vaisseau puissant et orgueilleux qui avait été de tous les coups fourrés des débuts chaotiques de l'ordre dans la galaxie. Mais maintenant, crapahuter dans les bas-fonds, ramper dans la merde jusqu'au cou, fusil blaster en main, c'était tout ce que je connaissais. Ce n'était pas forcément un mal ; j'étais à ma juste place, à la seule où j'avais de véritables talents et compétences à mettre à profit. La Mort de l'Empereur, celle de Dark Vador, avaient remis en cause mon idéal. L'Empire, que je le veuille ou non, périclitait. Ses agents se nommaient eux-mêmes Vestiges de l'Empire. Comment forger le futur quand on ne se considère que comme un vestige, un objet brisé, ancien, quoiqu'il en soi dépassé ? Ces gens se trompaient de direction. La voix de mon endoctrinement, qui avait duré presque toute ma vie, me soufflait que mon Empereur nous avait montré la voie à suivre, qu'il avait balisé notre destin pour que nous soyons capables de le suivre, avec ou sans lui. Mais une autre voix s'élevait parfois, née de mes années passées en tant que rebelle. Comme quoi la cause pour laquelle je me battais était morte. Cette même voix qui jadis, après avoir livré les informations sur les voleurs des plans de l'Etoile Noire à Dark Vador, me soufflait que je faisais une erreur, que beaucoup de gens allaient payer mon zèle. Les habitants d'Alderaan. Quoiqu'il en soit, je me sentais bien à ma place, là, me glissant dans une bâtisse ennemie. La jeune femme était une forte tête, mais je n'avais que ça dans mon équipe. Entre Ewok qui faisait tout péter, Bandat qui me vannait à longueur de temps et les autres... Je m'étais habitué à cette forme d'indiscipline, sorte de soupape de sécurité pour relâcher la pression, propre à l'armée rebelle et maintenant, résistante. Je grogne presque à l'intention de la jeune femme, quand elle transgresse ma frontière une seconde fois.


| Tu peux me sortir tes conneries, je t'en empêcherais pas. Mais tu me serviras du Rawne. Ou mieux si t'en es capable, du lieutenant. |


Ce n'était pas de la fierté mal placée ni de l'égocentrisme, loin de là. Cela pouvait passer comme tel, je ne le niais pas. Mais il y avait simplement le fait que je venais d'une armée régulière où l'on ne respectait pas les hommes mais les statuts ; c'était ce qui avait permis à l'Empire, comme à bien des armées auparavant, de conquérir en quelques années la galaxie. M'appeler Hybram, c'était trop... Dérangeant. Personne ne m'appelait jamais comme ça. Je lui lâche, sarcastique.


| Ne te flatte pas trop, Hangana. |


Oh, il y avait sans doute matière à fantasmes. Indubitablement. Mais je n'étais pas là pour ça. Réaliste et pragmatique tel que j'avais été forgé et endoctriné, je n'étais pas homme à se complaire dans des rêves irréalisables. Je faisais ce que j'avais à faire, et c'était tout. Je la suis quand elle m'indique la direction ; elle connaît les plans mieux que moi. Que j'ai trouvé un bon moyen d'entrer n'y change rien ; c'est elle qui a la responsabilité de la mission et qui sait mieux que moi sur quoi nous risquons de tomber. Je suis officier mais je ne suis pas imbécile. La jeune femme me tance à nouveau. Elle ne m'a pas bien cerné, ou alors ça l'amuse simplement de me prévenir comme elle le fait. Je réponds, plus sérieusement que mes vannes précédentes.


| T'en fais pas pour ça. Je suis pour quoi je suis là. |


Pour assurer son infiltration et son exfiltration. Et très probablement aussi, pour tuer. Nous avancions donc avec pénibilité dans la gadoue saumâtre du combustible servant d'énergie à la fabrique, jusqu'à débarquer dans une pièce qui servait visiblement de rangement. Lorsque je reçois l'indication visuelle de tenir, je m'accroupis autant que possible et scrute les environs en vue de détecter un éventuel problème, tandis que la belle prend l'échelle métallique. J'opine d'un hochement de tête quand elle m'indique de ne pas bouger, qu'elle revient. J'en profite pour m'assurer que mon arme n'a pas souffert ni des gaz du carburant, ni de l'humidité. On ne sait jamais. Un rien peut vous gripper un bouton sur ces machins là, capables de vaporiser un type... Ou de rester là à ne produire qu'une faible lumière de manière impromptue, quand on n'a pas su déceler de défaut. Rien, pourtant. J'attends en silence un assez long moment que Valestia revienne. Je note sa retenue, sa méfiance. Je m'avance alors que la belle m'ouvre le passage, et elle sourit à nouveau. Je maugrée.


| Ravi de savoir qu'en temps normal je t'impressionne. Quant au reste, il ne faut pas se fier aux apparences... | dis-je en réarmant mon fusil blaster.


Je m'avance à mon tour, regardant dans le couloir attenant. Rien.


| Qu'il s'agisse d'une vraie fabrique ou d'une planque dans les deux cas, c'est trop calme, t'as raison. |


Je réfléchis une seconde et redresse mon regard droit dans le sien.


| Je vais avancer vite et sans bruits. Surveille mes arrières. |


J'aurais pu lui préciser un truc pour détendre l'atmosphère à nouveau, du genre te concentre pas trop sur mon cul ou essaie de tenir la distance, un truc du genre, mais non. Là, c'était le boulot. Et le mien en particulier impliquait que j'évite de nous transformer en viande froide dans l'heure qui vient. J'échange un dernier regard avec la jeune femme et progresse dans le couloir, fusil braqué droit devant et progressant en silence, malgré mon équipement et ma carcasse. Toujours personne. J'avance encore, escalier. Rien. Même pas de vidéo. Rien du tout. Je finis par entrouvrir la porte de l'étage supérieur, glissant un regard à l'intérieur. Je signe avec mes mains les infos que je vois à travers l'entrebaillement de la porte. Trois hommes armés. Un en plus attaché au milieu de la pièce. Comment tu veux la jouer, maintenant?
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Välestia Hangana
Välestia Hangana
Résistance

The Red Capes are Coming 597971main2 The Red Capes are Coming 627267blaster3 The Red Capes are Coming 778958pilotage1 The Red Capes are Coming 763342vitesse1 The Red Capes are Coming 234330diplomatie1 Age : 28 ans
Messages : 681
Occupation : Soldat / Pilote de la Résistance
Localisation : D'Qar
Race : Humaine

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Résistance
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❝ The red capes are coming❞
Hybram & Välestia

Le grade confère autorité et non supériorité.
   
[Jean-Paul Sartre]




La Résistance, j’y avais consacré quinze ans de ma vie tout d’abord, dans la rébellion, quinze années qui m’avait faite réfléchir, prendre conscience de pas mal de chose, de notre place dans cet univers et que parfois notre toute petite existence pouvait complètement faire pencher la balance. Il ne faut sous-estimer personne, car souvent c’est celui que l’on remarque le moins qui sera capable de faire des merveilles dans l’avenir. J’avais beaucoup de bons souvenirs, entachés malheureusement par d’autres beaucoup plus sombres qui me contraignirent à repartir sur Corellia, entre autre, pendant cinq ans. Une pause, une certaine parenthèse que je croyais définitive mais, visiblement pas. Ca faisait maintenant un peu plus de six mois que j’étais de retour, me sentant de nouveau utile et donnant un sens à ma vie. Aujourd’hui en était une preuve supplémentaire.

Je levais les yeux au ciel, si j’avais envie de l’appeler par son prénom je le ferai, il a beau ronchonner tout ce qu’il veut, à la rigueur je pourrais lui faire un peu plaisir en rajoutant un lieutenant devant. Oh bien sûr j’en étais capable, pas comme il le soutenait, mais je n’avais aucune envie de me plier à cette exigence. Il était tellement psychorigide que ça en devenait amusant, il serait presque la parfaite caricature du militaire.

« Oh je ne me flatte pas, c’est juste que ton regard à tendance à trop trainer là où il ne faut pas, lieutenant. »

J’avais bien insisté de façon totalement désinvolte sur le ‘lieutenant’. Nous continuons de patauger inlassablement dans le combustible, je ne pris pas la peine de lui répondre. Encore heureux qu’il sache pourquoi il était là. S‘il ne s’en souvenait déjà plus je lui aurais pris rendez-vous chez un médecin de peur qu’il ait contracté la maladie d’Alzheimer. Même s’il n’était plus de première fraîcheur il était tout de même encore un peu tôt pour qu’il en soit la victime. M’enfin, plus rien ne me surprendrait de sa part. Après être montée et avoir vérifié que nous ne courrions, pour le moment, aucuns risques, je lui fais donc signe de me rejoindre.

« Oui c’est pas souvent que ça arrive… mais parfois tu m’impressionnes… Bon sauf maintenant quoi… »

Je lui souris de manière à étouffer un rire, oui il fallait se méfier des apparences, ce n’est pas la première fois que j’entendais cette phrase tiens, un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je repensais à la personne qui me l’avait sorti récemment, Kilian. Je fus quelque peu ramenée à la réalité, quoi que je ne m’en étais pas éloignée totalement par la voix d’Hybram.

« Ah bah merci de le reconnaître pour une fois. »

Oui j’avais raison, ce lieu déserté ne m’inspirait pas franchement la confiance qu’il devrait. Puis il s’élança après m’avoir prévenue et demandée de le couvrir. Je m’exécutais sans broncher, je le suivais silencieusement, m’assurant que tout se passait bien à l’arrière. J’étais de plus en plus mal à l’aise avec la situation, il n’y avait vraiment personne et ça… ça n’augurait rien de bon, pas même de vidéo surveillance alors qu’à l’entrée du soupirail il y avait un système pour détecter notre présence. C’était vraiment étrange mais pour le moment je devais m’en contenter. Nous nous arrêtons un étage plus haut, plaqués contre un mur, moi toujours derrière le fantôme qui s’occupa d’entre-ouvrir une porte et d’analyser la situation. Un homme ligoté et trois hommes avec lui. Je fronçais les sourcils. Trois ? Normalement ils ne fonctionnent que par binôme ? Où est donc le quatrième ? J’entendis alors des pas venir vers nous, sonnant comme une réponse à mes oreilles. Je fis signe à Hybram de se cacher un peu plus loin, sans bruit. Je m’installais pile à l’angle du couloir, dos au mur. Dès lors que l’homme passa dans le couloir, je plaquais une main sur sa bouche tandis que mon autre bras serrait son cou. Il tentait de se débattre mais j’étais bien décidée à ne pas nous faire repérer à cause de lui. Je le faisais glisser doucement au sol alors qu’il s’évanouit dans mes bras. Uniforme impérial, le voilà notre quatrième homme. Je regardais autours de moi avant de trainer l’homme dans ce qui semble être un vulgaire placard à balais. Je lui enfourne un chiffon dans la bouche et lui lie les pieds et les mains avant de refermer le placard. Voilà lui au moins ne nous embêtera plus. Cependant ses collègues se demanderont forcément où il est passé si on tarde trop.

Je retournais à ma position initiale. Comment on devait se la jouer ? Aucune idée, j’avais peur de blesser ou pire que les impériaux tuent notre contact que je connaissais bien. Je me souviens l’avoir convaincu d’accepter cette mission alors qu’au départ il n’était vraiment pas chaud pour la faire, je m’en voulais maintenant de l’avoir entraîné là-dedans, je ne voulais pas risquer sa vie. Je m’approchais du fantôme sans bruit avant de lui murmurer.

« On fait ce qu’il te semble le mieux… Je veux vraiment que cet homme ne court aucun risque. Je te fais confiance. »


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J'avais l'habitude de ce genre d'opération. Si je les trouvais plus complexes et moins faciles à appréhender que les assauts planétaires ou les véritables opérations militaires, les Fantômes s'étaient spécialisés dans ce genre de coups de main depuis des années. Ca demandait beaucoup plus de mobilité et de discrétion que sur un champ de bataille classique. Plus encore, on ne pouvait pas se permettre de se battre de la même manière dans un cas comme dans l'autre. Sur un champ de bataille classique, la puissance de feu était essentielle. Il fallait utiliser plus d'armes, plus de bouches à feu, que les mecs d'en face. Avancer et progresser en plaçant chacune de ses pièces avec soin. Dans le cadre d'escarmouches, on se retrouvait principalement avec une partie beaucoup plus rapide et plus fine à jouer. Dans le cas présent, n'être que deux était assez handicapant. Cela nous poussait forcément à nous couvrir mutuellement et donc, à ne couvrir qu'une toute partie du terrain disponible. Je ne pouvais pas présager de l'efficacité de Välestia. Elle était bonne dans son genre, mais je savais qu'elle n'était pas membre d'une unité de choc. De mémoire, il me semblait me rappelait que ses compétences allaient plutôt au pilotage, même si je ne me rappelais plus très bien. En tous cas, elle semblait assez sûre d'elle-même quant à sa capacité à suivre le rythme, et c'était quelque chose qui m'allait très bien. Aucune hésitation, c'était la garantie de n'avoir aucun temps mort dans la progression ou dans l'action.


| Mon regard ne traîne jamais ; il ne se focalise que sur les questions de survie. |


Okay, elle était facile celle-là, mais qu'importe. Maintenant, nous devons rester concentrés sur la mission, ne pas trop nous disperser. De toute manière, ces petits « jeux » sémantiques ne peuvent pas aller très loin ; je sais très bien quelle image je renvoie et si je joue beaucoup dessus, ça ne laisse pas beaucoup d'opportunités à faire quoi que ce soit. Je souris quand elle me sort que je peux l'impressionner. Cela faisait toujours du bien de savoir que ses compétences étaient reconnues. Que l'on pouvait être estimé. Par contre, sa remarque sur le fait que je reconnaisse « pour une fois » qu'elle avait raison, c'était de la mauvaise foi. Typiquement féminine, d'ailleurs. Je n'étais pas un connard obtus sur le terrain ; j'étais d'un pragmatisme sans faille, y compris vis à vis de mes propres actions. Alors elle avait raisonk, je le reconnaissais, et je la suivais.


| Je t'en prie, c'était gratuit. | dis-je, ironique, comme si je l'avais dit avec des arrières-pensées.


Tout se passe ensuite très vite. La jeune femme fait preuve de grandes qualités commandos quand elle attrape le quatrième type qui passe dans le couloir. Elle le neutralise avec brio et fait preuve d'une grande qualité d'exécution de son attaque. Le type est ad patres et finalement, Vali me dit qu'on procède comme je le veux. Je regarde en arrière, vers le placard à balais.


| J'ai une idée. Pars dans le couloir et contourne les par l'autre côté. Je vais faire diversion et quand leur attention sera rivée sur moi, liquides-les. |


Je m'avance dans le placard, le type est toujours évanoui. Je le cogne pour en être bien sûr. Pas de mouvement. Je délie les mains et les pieds du mec, lui retire sa veste et son pantalon d'uniforme, puis les enfile à mon tour. Je retire les barrettes de mon uniforme rebelle symbolisant mon grade, et les fixe sur la veste impériale. Les insignes sont presque identiques pour les officiers supérieurs, après tout quantité de rebelles et de résistants avaient comme moi transité par l'Empire. Je reviens aux côtés de Vali et enfile le képi d'officier du mec, que j'ai à nouveau ligoté avec des colson très résistants, que j'ai toujours dans mon sac. J'abandonne mon fusil blaster pour garder un simple blaster à une main, et le plus dur est d'enfiler les bottes d'officier, légèrement trop petites. Quand je me relève, je suis prêt. Bottes de cuir noir, tenue noire d'officier supérieur impérial. Si je connais bien les procédures impériales, ces types attendent des renforts pour avoir capturé un mec, ils vont vouloir l'extrader vers une base plus importante et sécurisée. Je salue la jeune femme à l'impériale, clin d'oeil, et j'y vais, espérant qu'Hangana pourra vite se mettre en position car sans hommes avec moi, les trois impériaux restants n'allaient pas mettre longtemps à éventer la ruse. Je m'avance d'un pas décidé, serein. Je suis officier impérial depuis plus de vingt ans, ce masque là, je n'ai aucune difficulté à le revêtir. Les trois hommes se mettent au garde à vous.


| Capitaine Hybram Rawne, de la 3ème compagnie de marine du Punisher. Mon équipe va prendre la relève une fois que le bâtiment ET ses environs seront sécurisées. Est-ce que ce salopard de rebelle a parlé? |


Vite Hangana, vite...
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